Damien assure sa finale à bali

Damien, rentré fraîchement de Bali, revient avec un titre de calisthenics dans ses bagages !

 Persévérance et surpassement de soi, tels sont les mots de notre Calédonien qui désigne son parcours à Bali.

Damien et sa femme partent pour Bali afin de célébrer leur lune de miel et trois semaines
après avoir réservé billets et hôtels, l’athlète voit que sur les réseaux sociaux, une salle nommée Obsidian organise une compétition de calisthenics. Pour cette compétition, il y avait quatre juges reconnus dans le milieu du street-workout et calisthenics : Baki HD, double champion du monde en street lifting, Flo Marrec champion du monde de set and rep endurance, Charly Pn Youtubeur et VJ Mode qui détient un gros palmarès.
En rentrant chez lui, il en parle à sa femme, qu’il remercie d’ailleurs de l’avoir suivie et soutenue dans
cette aventure. Cette dernière le pousse à ce qu’il s’inscrive. Afin de pouvoir y participer, il devait faire un set d’endurance en se filmant one shot. Il se met tout de suite en action. Après avoir envoyé sa vidéo, il a tout de même attendu la date limite des inscriptions pour savoir s’il était bien sélectionné.

Quelques jours après, il reçoit un e-mail qui lui confirmait bien qu’il faisait partie des huit athlètes
sélectionnés. La compétition se déroulait le 9 septembre et le couple arrivait pour le 7 septembre au
soir.

Le jour-J on arrive donc à Obsidian, où il a été super bien accueilli. Patiemment, ils attendaient sur un
canapé quand surviennent Flo Marrec, Baki HD, Charly Pn et Andry strong (le speaker) que d’ailleurs Damien suit régulièrement.

La pression se fait ressentir doucement car sur ses quatre juges trois sont d’origine française, c’est à ce moment-là qu’il se dit qu’il n’a pas le droit de perdre, d’autant plus qu’il les admire beaucoup.

La compétition commence, il voit le premier set écrit sur le tableau _ « ça rigole plus » nous confie-t-il. Les juges montrent l’exécution des mouvements et tout est en dead-stop (une seconde
pose sur chaque répétition). La difficulté se fait savoir pour Damien qui n’a pas pour habitude de s’entrainer de cette manière.

Départs du premier set, les battles sont des 1v1, dès le début Damien prend du retard mais il reste
focus, il continue d’enchaîner les répétitions, il se retrouve avec un ou deux exercices de retard mais persiste et redouble d’efforts, il rattrape son retard et prend le dessus sur son adversaire pour
gagner ce premier set. L’athlète a tout donné, et fournit les efforts maximaux tellement qu’à la fin il n’était plus possible pour lui de faire un mouvement. Une congestion juste trop intense.

Une heure de récupération avant le 2ème set et c’était déjà reparti, il reproduit le même schéma que le 1er, son adversaire prend de l’avance, mais Damien rattrape son retard et remporte cette demi-finale.

Encore une heure de repos avant le troisième et dernier set pour la finale qui s’annonce compliquer pour son adversaire et lui car ils ont tous deux les mains ouvertes jusqu’au sang.

3ème set, il prend encore du retard, son adversaire creuse l’écart, Damien était encore au squat que lui était déjà au dernier exercice nommé « unbroken » (un exercice qui consiste à faire un one
shot et sans no rep) à défaut de devoir tout recommencer. Il restait encore des
squat à exécuter et 20 push ups pour ensuite arriver à ce fameux unbroken. Pendant ce temps son
adversaire enchaîne les « no rep » ce qui a permis à notre Calédonien de faire encore une remontée, pour faire le unbroken en one shot et gagner la finale.

« Je tenais à remercier ma femme de m’avoir dit de m’inscrire et de m’avoir suivi dans cette aventure, mon sponsors healthyshop pour les compléments, et tous mes amis avec qui je m’entraine, qui ont cru en moi m’ont soutenu via les réseaux. »

La série de freestyle “Back to the roots” organisée par le snack New York.

Article du 11 juillet 2023

Le snack New York est fraîchement installé dans le quartier de l’artillerie depuis peu, et a su se diversifier grâce à un nouveau concept : Le freestyle Back to the roots.

Le gérant du snack a souhaité mettre un peu de sa passion pour le hip-hop dans sa pratique professionnelle et rendre hommage à la ville qui a bercé le mouvement. Le principe de la série est simple, un MC du pays pose sur une instru classique new-yorkaise de leur choix.

Dflow, Kuby, Jyb, Baby old mic et d’autres se sont donc donnés rendez-vous ce mercredi 5 avril devant le snack pour chauffer le micro !

Un événement sonorisé par Remora prod, filmé par Khalifa Banks et orchestré par DJ Jyb aux platines. En solo ou en groupes, les freestyles se sont enchaînés et le public à la possibilité de les découvrir sur la page Fb du snack ainsi que sur la page YouTube Hustler Juicy.

Guillaume, le gérant du snack, est né en banlieue Parisienne en 1988. Il rencontre rapidement le hip-hop et notamment le rap grâce au grand frère d’un de ses amis. Il découvre aussi le graffiti via un autre grand frère qui était dans un crew. Depuis, il graff et écoute du rap. Ça ne l’a jamais quitté ! Il s’essaie au rap avec des amis mais sent qu’il n’est pas à l’aise et préfère recouvrir les murs de son quartier de tags et travailler des lettrages plus WildStyle sur des terrains vagues. Après avoir vécu 7 ans à Marseille, il est désormais depuis 6 ans en Nouvelle-Calédonie. Il continue de prendre du plaisir dans le graffiti et réalise des murs plus aboutis dans les rues du Grand-Nouméa.

Rencontre avec : Lahmanagoj, Gérard et Pascal

Article du 16 mai 2023

Lahmanagoj, Gérard et Pascal sont 3 jeunes danseurs qui ont découvert et intégrés une compagnie novatrice, celle des Pockemon Crew ! Et en matière d’innovation, quel pari plus insensé que d’intégrer le noyau des danseurs professionnels qui s’offrent un succès appréciable !

Un succès porté par des médias qui saluent la « performance ». La compagnie court les salons urbains et les festivals de l’hexagone avec 3 enfants du pays, avec qui elle transfuse une multitude de paramètres alchimiques !

Lahm répond à notre interview au nom de leur équipe.

Rencontre avec nos calédoniens

 

Pourquoi et comment avez-vous réussi à intégrer le célèbre groupe de breakdance “Pockemon” ?

Zacharie Hnawang a monté une équipe pour intégrer un spectacle de la compagnie Pockemon crew. Elle était constituée de lui-même, Gérard Xozame, Pascale Wadriako, Chris Haiko, Gabriel Daye, Wanawe Wamoé, Neals Mahai et moi-même.  Une fois arrivés en France, nous avons interprété le spectacle intitulé “Nineteen”, écrit par Kevin Berriche, qui évoque le sujet de la place qu’occupe l’homme au sein de son écosystème. 

Avant de rejoindre ce crew, que faisiez-vous au pays ?

Avant de rejoindre Pockemon, je dansais dans SBC (Saïan breaker crew). Ensuite j’ai intégré la compagnie Moebius pour faire le spectacle “Gestes” avec Pascal Wadriako. Il était basé sur l’album de Simane Wenethem. Le nom faisait référence aux différents gestes qui nous entourent (mouvements, artistiques ou coutumiers) et pour le reste de l’équipe, ils dansaient avec la compagnie Wolf Family à travers divers spectacles comme “Silence on tourne”. 

Qu’est-ce que cela vous a apporté en étant avec eux ?

Le fait de danser avec cette compagnie prestigieuse nous a fait voyager énormément et par la même occasion cela nous a ouverts au monde du spectacle. En Nouvelle-Calédonie, les spectacles dans des théâtres ne sont pas courants, ici en France ça l’est et ça nous professionnalise davantage. Je dirais que ça nous responsabilise aussi car lors de chaque tournée nous avons des chambres d’hôtel, des billets d’avion ou de train. Elle nous laisse gérer toutes ses actions en autonomie et ça nous pousse à avoir une certaine maturité.

Le nom de la compagnie nous aide énormément, car elle jouit d’une importante réputation artistique en France, mais aussi à l’internationale. Personnellement, je danse avec une autre compagnie en tant que danseur acrobate. J’ai fait les arènes de Nîmes avec la CPPP (compagnie professionnelle polyvalente et polymorphe). De ce fait, être danseur au sein du groupe Pockemon m’a permis d’augmenter mon salaire grâce à sa notoriété.

 Quelle place occupez-vous au sein de cette compagnie ?

Au sein de la compagnie, nous sommes tous danseurs, interprètes, chorégraphes et nous avons un atout en plus c’est-à-dire que nous sommes aussi acrobates.

Voyez-vous une différence en matière d’entraînement, show et spectacle ?

La différence, c’est qu’ici il y a une certaine rigueur dans les entraînements autant pour les shows que pour les spectacles plus longs. Rien n’est laissé au hasard.

Nous avons des entraînements fixes en collectif et après l’entraînement c’est de l’individualité.

Les spectacles sont beaucoup plus élaborés, plus importants, plus longs, de cette manière un spectacle de 10 minutes au pays devient un spectacle de 40 à 50 minutes.

Dernièrement nous avons fait trois spectacles de 40 minutes en deux jours. Nous avons à disposition une salle qui nous est propre avec des miroirs, du matériel sonore, du matériel de musculation, des vestiaires comprenant des douches et des toilettes, des bureaux pour l’administration et un espace détente avec des sièges de massage ainsi qu’une console de jeux.

 Comment se passent vos relations avec les danseurs de Pockemon ? Et ceux que vous côtoyez dans les battles ?

 Nos relations sont plus que professionnelles, elles sont devenues fraternelles. Nous avons un bon esprit d’équipe sur scène ainsi qu’en dehors, qu’il s’agisse de nos techniciens, danseurs ou même directeurs artistiques, les échanges restent identiques. Les battles sont plus agressifs qu’au pays car les rivalités y sont plus fortes. Il y a beaucoup de violences, mais par la suite les relations restent amicales. Finalement nous gardons de très bons contacts avec la plupart de nos adversaires !

Quel regard portez-vous sur votre compagnie ?

Au début, c’était la découverte et au fur et à mesure de nos tournées, les liens se sont renforcés. Aujourd’hui nous sommes une équipe soudée. Au départ nous étions dans notre coin il y avait les kanaks d’un côté et le reste du groupe de l’autre mais aujourd’hui les Pockemon c’est nous tous.

 Sur une note de 1 à 10, quel est le niveau Français sur la scène du Bboying international ?

En 2019, le Bboying français était à 8/10 !

Mais aujourd’hui il a régressé et pour moi il est à 5/10.

 Et la Calédonie (note de 1 à 10) ?

Pour nous, les Calédoniens ont un niveau de 3/10. C’est notre avis personnel sur la scène internationale.

Quelles sont vos prochaines destinations ? (Dates et lieux de tournées, battles, initiation, workshop…)

En ce moment même, nous sommes en tournée dans toute la France et notre prochaine destination est le Canada.

 Vous souhaitez vous adresser à un large public. Quels moyens votre compagnie utilise-t-elle ?

La compagnie utilise les réseaux sociaux tels que Instagram, Facebook et Tik tok.

Elle bénéficie aussi énormément de prestations en France grâce à sa renommée.

 Vous reverra-t-on au pays incessamment ou ce n’est pas dans vos plans ?

Pour le moment nous essayons d’acquérir un maximum d’expériences et un jour nous comptons rentrer au pays pour partager nos expériences !

 Idéalement, comment voyez-vous votre évolution de danseur ?

Pour l’instant on sent que dans notre danse il y a eu du changement mais il faudra attendre plus longtemps pour voir une vraie évolution.

 

Rencontre avec : Bkush

« Jersey Kush », un son qui a fait tourner nos têtes, la team Street King’z ne pouvait pas passer à côté de ça ! Bkush, membre du groupe de Rap Calédonien les « Highlanders » nous en fait voir de toutes les couleurs sur des beats de jersey drill ! 

Depuis quand travailles-tu sur ce nouveau titre « Jersey Kush » ?

J’ai écrit le début du morceau il y a 3 mois, j’en ai fait la maquette dans la foulée mais je n’étais pas convaincu du délire, alors je l’ai laissé en stand-by. Quelques semaines après je me suis souvenu que j’avais commencé cela, alors je l’ai continué et j’ai pris finalement gout au morceau. Étant entouré de proches qui font de la musique, ils ont directement validé la vibes et m’ont suggéré de le sortir sur YouTube avec un clip que j’ai par la suite réalisé avec Falcon project.

Avec qui as-tu travaillé ce son ?

J’ai travaillé dans le studio de DjKan3z pour l’enregistrement, et c’est l’ingénieur-son Rasta Vins qui s’est occupé du mix et du mastering. 

 Comment t’est venu ton inspiration pour écrire ce morceau ? De quoi parle-t-il ?

 L’inspiration m’est venu par une simple envie de m’initier au nouveau style de drill, la Jersey drill. Je voyais beaucoup d’artistes rapper dessus, mais j’ai préféré accompagner le rythme jersey en chantant dessus. Le morceau parle simplement de mon quotidien, et de mes remises en question mais il reste assez plutôt bonne vibes que mélancolique.

Quelle est ta fréquence de répétition dans une semaine ?

En ce moment je ne répète pas souvent, je répète fréquemment lors de la venue d’une date de concert, mais sinon quasiment tous les soirs je suis soit en train de créer des instrumentales avec mes amis beat makers ou soit j’écris ou j’enregistre des maquettes. J’essaye d’être le plus productif possible sans trop forcer sur ma créativité.

 Est-ce que tu t’inspires de certaines personnalités ?

 Je m’inspire souvent des artistes tels que J.i the prince of NY ou Lil tjay ou même de rappeurs français comme Hamza ou encore Luv Resval.

 Qu’est-ce que tu comptes faire dans le futur ? Des nouveaux projets ?

Je suis actuellement sur un projet en commun avec un jeune beat maker calédonien membre de notre groupe HIGHLANDERS nommé Carlho. Le projet va être un peu plus tourné vers des sujets plus personnels et il sera encore une fois 100% calédonien au niveau des instrumentales, mix et mastering.  À côté de ça j’essaye de contribuer aux projets des autres membres de notre groupe avec notamment Iouri et Lohma qui lui est installé maintenant au Canada.

Pourquoi la musique est importante à tes yeux ?

Elle est importante à mes yeux car la musique a toujours su me soigner dans les moments les plus difficiles, mais elle a toujours réussi à m’accompagner dans les meilleurs moments de ma vie également. Créer un morceau est un processus assez long mais tellement plaisant, une fois que t’y prend gout c’est compliqué d’arrêter.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ce que tu fais ?

Ce que j’aime le plus dans ce que je fais, c’est de vraiment se dire qu’on part d’une simple idée qui est dans ma tête, une mélodie, une phrase, un flow et pour finir, avec les suggestions des beat makers, de l’ingénieur son etc… On arrive à construire quelque chose d’intéressant autour de cette « simple » idée et ça toujours de manière conviviale.

En un mot si tu devais définir ton morceau, ça serait lequel ?

Le mot qui définirait bien le morceau serait tout simplement « VIBES ». 

 

Rencontre avec : Soufiane Karime

Une première et pas des moindres, Soufiane ainsi que d’autres danseurs, initieront le hip-hop à l’intérieur de cette enceinte ! Retour avec Soufiane sur cette actualité qui espèrons le, augure une perspective des plus intéressantes pour ses acteurs !

Le hip-hop rentre au "Conservatoire de Musique et de Danse de Nouvelle-Calédonie" !

Crédit photo : Patrick Hamm

Tu es le principal concerné dans cette histoire. Comment as-tu appris la nouvelle ? Et comment s’est déroulé le contact avec le *CMDNC ?

Nous travaillons sur le concept avec la direction du « CMDNC » depuis le dernier trimestre 2022. J’ai été contacté pour participer et aider à la mise en place de cours de danse sur les fondamentaux des danses hip-hop. En plus des cours nous avons aussi pour but de transmettre une autre expérience pédagogique pour les professeurs qui partageront ce projet avec nous, je ne serais pas seul à enseigner. L’idée n’est pas nouvelle, cela fait déjà plusieurs années que des projets se discutent et s’envisagent, certains ont pu voir le jour mais rien n’a tenu dans le temps. Avec une véritable structuration et surtout des financements adéquats il sera possible de pérreiniser ce projet, en tout cas la volonté politique et institutionnelle d’ouvrir des cours de hip-hop est clairement énoncée.

Tu apporteras donc tes éléments de langages pour l’apprentissage de cette danse à de nouveaux élèves. C’est un challenge pour toi ?

Chaque nouvelle expérience est un challenge, c’est ce qui nous permet d’évoluer et de grandir. J’enseigne la danse hip-hop depuis 20 ans maintenant et particulièrement depuis la création de l’école en 2016 puisque nous dispensons des cours quotidiennement sur toute l’année. Enseigner est mon métier, j’ai depuis mes formations et avec l’expérience, pu développer une approche et une qualité d’enseignement qui m’est propre. Mon objectif est d’initier un passage, un chemin pour que la danse hip-hop puisse être enseignée aux amateurs comme aux professionnels et cela via des professeurs formés sur le terrain.

Crédit photo : Patrick Hamm

« Nous avons surtout la possibilité de le faire localement car nous avons d’excellents danseurs qui ne demandent qu’à apprendre, se perfectionner et parfois en faire leur métier. »

Le hip-hop à plusieurs styles de danse, lesquels seront enseignés ?

Dans la continuité de mon travail de transmission des fondements de la danse et de la culture hip-hop, nous enseignerons le Popping / Locking / B-Boying / HypeNewJack / House comme on peut dire ce sont les « bases ». Ensuite les créations et le travail de chorégraphies seront toujours inspirées par la « newschool » et les styles influent du moment. Ce travail sera enrichi par la présence et les interventions d’autres danseurs-professeurs pendant l’année avec lesquels je travaillerai en binômes.

Qu’est-ce que cette ouverture au conservatoire peut apporter au hip-hop calédonien ?

Cela pourrait créer une plateforme professionnelle supplémentaire pour les danseurs qui souhaitent pratiquer, continuer à apprendre et à évoluer techniquement mais aussi pédagogiquement pour pouvoir enseigner la/les danse(s) hip-hop.

Je pense que nous avons besoin de continuer le développement des structures qui construisent notre mouvement, l’enseigner au plus grand nombre à toujours été une passion. Nous avons la possibilité de créer et de développer une formule unique et adaptée aux besoins du territoire.

Est-ce en quelque sorte un aboutissement pour les pratiquants de cette discipline en NC ?

Je pense qu’il existe toutes sortes d’aboutissements possibles dans la danse : Danseur interprète, chorégraphe etc.. Et que celui d’amener la/les danses hip-hop dans les salles du conservatoire pourrait en être un. Ce qui est sûr c’est que cela permettra aux pratiquants de venir apprendre et s’entraîner dans de bonnes conditions, et pour les professeurs enseigner de manière stable et confortable avec un accompagnement pédagogique et artistique. Ce projet permettra d’offrir des conditions favorables à la formation des danseurs ce qui est une bonne chose.

Mais n’oublions pas que le hip-hop est né dans la rue est je pense qu’il est important de garder une part de pratique dans ce contexte afin de rester connecté au mouvement, aux valeurs et à l’énergie.

Souf, si tu avais un mot pour décrire ta passion, ce serait lequel ?

Je dirais : « Vitale »

La série de freestyle “Back to the roots” organisée par le snack New York.

Article du 11 juillet 2023

Le snack New York est fraîchement installé dans le quartier de l’artillerie depuis peu, et a su se diversifier grâce à un nouveau concept : Le freestyle Back to the roots.

Le gérant du snack a souhaité mettre un peu de sa passion pour le hip-hop dans sa pratique professionnelle et rendre hommage à la ville qui a bercé le mouvement. Le principe de la série est simple, un MC du pays pose sur une instru classique new-yorkaise de leur choix.

Dflow, Kuby, Jyb, Baby old mic et d’autres se sont donc donnés rendez-vous ce mercredi 5 avril devant le snack pour chauffer le micro !

Un événement sonorisé par Remora prod, filmé par Khalifa Banks et orchestré par DJ Jyb aux platines. En solo ou en groupes, les freestyles se sont enchaînés et le public à la possibilité de les découvrir sur la page Fb du snack ainsi que sur la page YouTube Hustler Juicy.

Guillaume, le gérant du snack, est né en banlieue Parisienne en 1988. Il rencontre rapidement le hip-hop et notamment le rap grâce au grand frère d’un de ses amis. Il découvre aussi le graffiti via un autre grand frère qui était dans un crew. Depuis, il graff et écoute du rap. Ça ne l’a jamais quitté ! Il s’essaie au rap avec des amis mais sent qu’il n’est pas à l’aise et préfère recouvrir les murs de son quartier de tags et travailler des lettrages plus WildStyle sur des terrains vagues. Après avoir vécu 7 ans à Marseille, il est désormais depuis 6 ans en Nouvelle-Calédonie. Il continue de prendre du plaisir dans le graffiti et réalise des murs plus aboutis dans les rues du Grand-Nouméa.

Rencontre avec : Lahmanagoj, Gérard et Pascal

Article du 16 mai 2023

Lahmanagoj, Gérard et Pascal sont 3 jeunes danseurs qui ont découvert et intégrés une compagnie novatrice, celle des Pockemon Crew ! Et en matière d’innovation, quel pari plus insensé que d’intégrer le noyau des danseurs professionnels qui s’offrent un succès appréciable !

Un succès porté par des médias qui saluent la « performance ». La compagnie court les salons urbains et les festivals de l’hexagone avec 3 enfants du pays, avec qui elle transfuse une multitude de paramètres alchimiques !

Lahm répond à notre interview au nom de leur équipe.

Rencontre avec nos calédoniens

 

Pourquoi et comment avez-vous réussi à intégrer le célèbre groupe de breakdance “Pockemon” ?

Zacharie Hnawang a monté une équipe pour intégrer un spectacle de la compagnie Pockemon crew. Elle était constituée de lui-même, Gérard Xozame, Pascale Wadriako, Chris Haiko, Gabriel Daye, Wanawe Wamoé, Neals Mahai et moi-même.  Une fois arrivés en France, nous avons interprété le spectacle intitulé “Nineteen”, écrit par Kevin Berriche, qui évoque le sujet de la place qu’occupe l’homme au sein de son écosystème. 

Avant de rejoindre ce crew, que faisiez-vous au pays ?

Avant de rejoindre Pockemon, je dansais dans SBC (Saïan breaker crew). Ensuite j’ai intégré la compagnie Moebius pour faire le spectacle “Gestes” avec Pascal Wadriako. Il était basé sur l’album de Simane Wenethem. Le nom faisait référence aux différents gestes qui nous entourent (mouvements, artistiques ou coutumiers) et pour le reste de l’équipe, ils dansaient avec la compagnie Wolf Family à travers divers spectacles comme “Silence on tourne”. 

Qu’est-ce que cela vous a apporté en étant avec eux ?

Le fait de danser avec cette compagnie prestigieuse nous a fait voyager énormément et par la même occasion cela nous a ouverts au monde du spectacle. En Nouvelle-Calédonie, les spectacles dans des théâtres ne sont pas courants, ici en France ça l’est et ça nous professionnalise davantage. Je dirais que ça nous responsabilise aussi car lors de chaque tournée nous avons des chambres d’hôtel, des billets d’avion ou de train. Elle nous laisse gérer toutes ses actions en autonomie et ça nous pousse à avoir une certaine maturité.

Le nom de la compagnie nous aide énormément, car elle jouit d’une importante réputation artistique en France, mais aussi à l’internationale. Personnellement, je danse avec une autre compagnie en tant que danseur acrobate. J’ai fait les arènes de Nîmes avec la CPPP (compagnie professionnelle polyvalente et polymorphe). De ce fait, être danseur au sein du groupe Pockemon m’a permis d’augmenter mon salaire grâce à sa notoriété.

 Quelle place occupez-vous au sein de cette compagnie ?

Au sein de la compagnie, nous sommes tous danseurs, interprètes, chorégraphes et nous avons un atout en plus c’est-à-dire que nous sommes aussi acrobates.

Voyez-vous une différence en matière d’entraînement, show et spectacle ?

La différence, c’est qu’ici il y a une certaine rigueur dans les entraînements autant pour les shows que pour les spectacles plus longs. Rien n’est laissé au hasard.

Nous avons des entraînements fixes en collectif et après l’entraînement c’est de l’individualité.

Les spectacles sont beaucoup plus élaborés, plus importants, plus longs, de cette manière un spectacle de 10 minutes au pays devient un spectacle de 40 à 50 minutes.

Dernièrement nous avons fait trois spectacles de 40 minutes en deux jours. Nous avons à disposition une salle qui nous est propre avec des miroirs, du matériel sonore, du matériel de musculation, des vestiaires comprenant des douches et des toilettes, des bureaux pour l’administration et un espace détente avec des sièges de massage ainsi qu’une console de jeux.

 Comment se passent vos relations avec les danseurs de Pockemon ? Et ceux que vous côtoyez dans les battles ?

 Nos relations sont plus que professionnelles, elles sont devenues fraternelles. Nous avons un bon esprit d’équipe sur scène ainsi qu’en dehors, qu’il s’agisse de nos techniciens, danseurs ou même directeurs artistiques, les échanges restent identiques. Les battles sont plus agressifs qu’au pays car les rivalités y sont plus fortes. Il y a beaucoup de violences, mais par la suite les relations restent amicales. Finalement nous gardons de très bons contacts avec la plupart de nos adversaires !

Quel regard portez-vous sur votre compagnie ?

Au début, c’était la découverte et au fur et à mesure de nos tournées, les liens se sont renforcés. Aujourd’hui nous sommes une équipe soudée. Au départ nous étions dans notre coin il y avait les kanaks d’un côté et le reste du groupe de l’autre mais aujourd’hui les Pockemon c’est nous tous.

 Sur une note de 1 à 10, quel est le niveau Français sur la scène du Bboying international ?

En 2019, le Bboying français était à 8/10 !

Mais aujourd’hui il a régressé et pour moi il est à 5/10.

 Et la Calédonie (note de 1 à 10) ?

Pour nous, les Calédoniens ont un niveau de 3/10. C’est notre avis personnel sur la scène internationale.

Quelles sont vos prochaines destinations ? (Dates et lieux de tournées, battles, initiation, workshop…)

En ce moment même, nous sommes en tournée dans toute la France et notre prochaine destination est le Canada.

 Vous souhaitez vous adresser à un large public. Quels moyens votre compagnie utilise-t-elle ?

La compagnie utilise les réseaux sociaux tels que Instagram, Facebook et Tik tok.

Elle bénéficie aussi énormément de prestations en France grâce à sa renommée.

 Vous reverra-t-on au pays incessamment ou ce n’est pas dans vos plans ?

Pour le moment nous essayons d’acquérir un maximum d’expériences et un jour nous comptons rentrer au pays pour partager nos expériences !

 Idéalement, comment voyez-vous votre évolution de danseur ?

Pour l’instant on sent que dans notre danse il y a eu du changement mais il faudra attendre plus longtemps pour voir une vraie évolution.

 

Rencontre avec : Bkush

« Jersey Kush », un son qui a fait tourner nos têtes, la team Street King’z ne pouvait pas passer à côté de ça ! Bkush, membre du groupe de Rap Calédonien les « Highlanders » nous en fait voir de toutes les couleurs sur des beats de jersey drill ! 

Depuis quand travailles-tu sur ce nouveau titre « Jersey Kush » ?

J’ai écrit le début du morceau il y a 3 mois, j’en ai fait la maquette dans la foulée mais je n’étais pas convaincu du délire, alors je l’ai laissé en stand-by. Quelques semaines après je me suis souvenu que j’avais commencé cela, alors je l’ai continué et j’ai pris finalement gout au morceau. Étant entouré de proches qui font de la musique, ils ont directement validé la vibes et m’ont suggéré de le sortir sur YouTube avec un clip que j’ai par la suite réalisé avec Falcon project.

Avec qui as-tu travaillé ce son ?

J’ai travaillé dans le studio de DjKan3z pour l’enregistrement, et c’est l’ingénieur-son Rasta Vins qui s’est occupé du mix et du mastering. 

 Comment t’est venu ton inspiration pour écrire ce morceau ? De quoi parle-t-il ?

 L’inspiration m’est venu par une simple envie de m’initier au nouveau style de drill, la Jersey drill. Je voyais beaucoup d’artistes rapper dessus, mais j’ai préféré accompagner le rythme jersey en chantant dessus. Le morceau parle simplement de mon quotidien, et de mes remises en question mais il reste assez plutôt bonne vibes que mélancolique.

Quelle est ta fréquence de répétition dans une semaine ?

En ce moment je ne répète pas souvent, je répète fréquemment lors de la venue d’une date de concert, mais sinon quasiment tous les soirs je suis soit en train de créer des instrumentales avec mes amis beat makers ou soit j’écris ou j’enregistre des maquettes. J’essaye d’être le plus productif possible sans trop forcer sur ma créativité.

 Est-ce que tu t’inspires de certaines personnalités ?

 Je m’inspire souvent des artistes tels que J.i the prince of NY ou Lil tjay ou même de rappeurs français comme Hamza ou encore Luv Resval.

 Qu’est-ce que tu comptes faire dans le futur ? Des nouveaux projets ?

Je suis actuellement sur un projet en commun avec un jeune beat maker calédonien membre de notre groupe HIGHLANDERS nommé Carlho. Le projet va être un peu plus tourné vers des sujets plus personnels et il sera encore une fois 100% calédonien au niveau des instrumentales, mix et mastering.  À côté de ça j’essaye de contribuer aux projets des autres membres de notre groupe avec notamment Iouri et Lohma qui lui est installé maintenant au Canada.

Pourquoi la musique est importante à tes yeux ?

Elle est importante à mes yeux car la musique a toujours su me soigner dans les moments les plus difficiles, mais elle a toujours réussi à m’accompagner dans les meilleurs moments de ma vie également. Créer un morceau est un processus assez long mais tellement plaisant, une fois que t’y prend gout c’est compliqué d’arrêter.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ce que tu fais ?

Ce que j’aime le plus dans ce que je fais, c’est de vraiment se dire qu’on part d’une simple idée qui est dans ma tête, une mélodie, une phrase, un flow et pour finir, avec les suggestions des beat makers, de l’ingénieur son etc… On arrive à construire quelque chose d’intéressant autour de cette « simple » idée et ça toujours de manière conviviale.

En un mot si tu devais définir ton morceau, ça serait lequel ?

Le mot qui définirait bien le morceau serait tout simplement « VIBES ». 

 

Rencontre avec : Soufiane Karime

Une première et pas des moindres, Soufiane ainsi que d’autres danseurs, initieront le hip-hop à l’intérieur de cette enceinte ! Retour avec Soufiane sur cette actualité qui espèrons le, augure une perspective des plus intéressantes pour ses acteurs !

Le hip-hop rentre au "Conservatoire de Musique et de Danse de Nouvelle-Calédonie" !

Crédit photo : Patrick Hamm

Tu es le principal concerné dans cette histoire. Comment as-tu appris la nouvelle ? Et comment s’est déroulé le contact avec le *CMDNC ?

Nous travaillons sur le concept avec la direction du « CMDNC » depuis le dernier trimestre 2022. J’ai été contacté pour participer et aider à la mise en place de cours de danse sur les fondamentaux des danses hip-hop. En plus des cours nous avons aussi pour but de transmettre une autre expérience pédagogique pour les professeurs qui partageront ce projet avec nous, je ne serais pas seul à enseigner. L’idée n’est pas nouvelle, cela fait déjà plusieurs années que des projets se discutent et s’envisagent, certains ont pu voir le jour mais rien n’a tenu dans le temps. Avec une véritable structuration et surtout des financements adéquats il sera possible de pérreiniser ce projet, en tout cas la volonté politique et institutionnelle d’ouvrir des cours de hip-hop est clairement énoncée.

Tu apporteras donc tes éléments de langages pour l’apprentissage de cette danse à de nouveaux élèves. C’est un challenge pour toi ?

Chaque nouvelle expérience est un challenge, c’est ce qui nous permet d’évoluer et de grandir. J’enseigne la danse hip-hop depuis 20 ans maintenant et particulièrement depuis la création de l’école en 2016 puisque nous dispensons des cours quotidiennement sur toute l’année. Enseigner est mon métier, j’ai depuis mes formations et avec l’expérience, pu développer une approche et une qualité d’enseignement qui m’est propre. Mon objectif est d’initier un passage, un chemin pour que la danse hip-hop puisse être enseignée aux amateurs comme aux professionnels et cela via des professeurs formés sur le terrain.

Crédit photo : Patrick Hamm

« Nous avons surtout la possibilité de le faire localement car nous avons d’excellents danseurs qui ne demandent qu’à apprendre, se perfectionner et parfois en faire leur métier. »

Le hip-hop à plusieurs styles de danse, lesquels seront enseignés ?

Dans la continuité de mon travail de transmission des fondements de la danse et de la culture hip-hop, nous enseignerons le Popping / Locking / B-Boying / HypeNewJack / House comme on peut dire ce sont les « bases ». Ensuite les créations et le travail de chorégraphies seront toujours inspirées par la « newschool » et les styles influent du moment. Ce travail sera enrichi par la présence et les interventions d’autres danseurs-professeurs pendant l’année avec lesquels je travaillerai en binômes.

Qu’est-ce que cette ouverture au conservatoire peut apporter au hip-hop calédonien ?

Cela pourrait créer une plateforme professionnelle supplémentaire pour les danseurs qui souhaitent pratiquer, continuer à apprendre et à évoluer techniquement mais aussi pédagogiquement pour pouvoir enseigner la/les danse(s) hip-hop.

Je pense que nous avons besoin de continuer le développement des structures qui construisent notre mouvement, l’enseigner au plus grand nombre à toujours été une passion. Nous avons la possibilité de créer et de développer une formule unique et adaptée aux besoins du territoire.

Est-ce en quelque sorte un aboutissement pour les pratiquants de cette discipline en NC ?

Je pense qu’il existe toutes sortes d’aboutissements possibles dans la danse : Danseur interprète, chorégraphe etc.. Et que celui d’amener la/les danses hip-hop dans les salles du conservatoire pourrait en être un. Ce qui est sûr c’est que cela permettra aux pratiquants de venir apprendre et s’entraîner dans de bonnes conditions, et pour les professeurs enseigner de manière stable et confortable avec un accompagnement pédagogique et artistique. Ce projet permettra d’offrir des conditions favorables à la formation des danseurs ce qui est une bonne chose.

Mais n’oublions pas que le hip-hop est né dans la rue est je pense qu’il est important de garder une part de pratique dans ce contexte afin de rester connecté au mouvement, aux valeurs et à l’énergie.

Souf, si tu avais un mot pour décrire ta passion, ce serait lequel ?

Je dirais : « Vitale »

Fab

Time to buzz

Son nouveau single en collab avec Gabstone vient tout juste de sortir du four ! Fab nous livre aussi certains détails qui vaut la peine d’y prêter attention ! Découvrez le personnage aux influences riches et multiples.

Où et quand a débuté l’amour pour la musique ?

Déjà l’amour pour les instruments me vient de mon père, qui est aussi musicien, il adore tous les instruments de musique et jouait souvent du synthé, de la guitare ou du ukulélé quand j’étais petit. J’avais pris quelques cours de guitare vers l’âge de 13 ans mais je n’avais pas croché (mal aux doigts et aux mains lol)

L’envie de jouer de la guitare m’est revenu un peu plus tard, pendant l’année de mon BAC.

Mon père m’avait d’ailleurs acheté ma première guitare en récompense de l’obtention du diplôme ! Au départ je voulais déjà apprendre la guitare, ensuite est venu l’envie de chanter pour m’accompagner.

As-tu d’autres passions dans la vie ?

J’adore le rallye automobile depuis mon enfance (sport fétiche dans ma famille), que j’ai pratiqué de 2009 à 2011 et remporté le championnat de Nouvelle Calédonie en 2010. Ensuite j’ai commencé la musique en groupe.

J’adore aussi le skateboard et tous les sports de glisse, mais aussi le football, que je pratiquais en loisir.

Nos lecteurs aimeraient connaître le Fab en dehors de la scène, comment est-il ?

En dehors de la scène, je suis l’heureux papa de 3 petits garçons, (qui joueront de la musique j’espère).

J’adore la nature et m’occuper de mon petit potager. Aller dans le nord…, découvrir mon pays qui a une telle richesse et diversité….

Quel est ton univers musical ? Tes influences actuelles ?

Mon univers c’est le reggae, mais j’aime aussi tous styles de musique.

De Michael Jackson à Jimi Hendrix en passant par Bob Marley ! Et bien sûr la musique du pays.

En ce moment j’écoute Lila Iké, Protoje, Koffee ou Chronixx, j’aime bien cette nouvelle vague d’artistes reggaes, qui mêlent sonorité vintage sur beat moderne.

Mais je reviens souvent à la base, Bob Marley, Dennis Brown, Peter Tosh ou encore Israel Vibrations.

Il y a du nouveau à ce qui paraît ? Tu as sorti un single ?

Effectivement j’ai sorti récemment un featuring avec l’artiste du pays « Gabstone», le titre s’appelle « I promise » et le clip vient tout juste de sortir !

J’ai aussi pas mal d’autres projets en cours, des nouveaux sons, clips et autres featuring à venir début d’année prochaine.

« Ne jamais abandonner et toujours croire en nos rêves. Force et courage dans les projets à tous les musiciens du pays. »

Fab dans le futur, ça se passera comment ? (projet artistique, départ à l’étranger, autres ?..)

J’ai eu la chance et l’opportunité de rentrer tout récemment dans le catalogue booking de « Come on tour» , ( grosse entreprise de bookings artistes) et pouvoir faire quelques dates de concerts l’année prochaine en Métropole .

Je suis trop content, Ça sera pour moi l’occasion de promotionner mes dernières réalisations et ainsi faire voyager ma musique hors du pays.