« Iouri, la voix engagée du hip-hop Calédonien »
« Plongez dans l’univers captivant de Iouri, un jeune rappeur passionné originaire de Nouvelle-Calédonie. À travers ses paroles percutantes et sa musique authentique, Iouri s’impose comme une figure incontournable de la scène hip-hop locale. Découvrez son parcours, ses influences et sa vision artistique unique qui transcende les frontières de son île natale. »
L’interview
Street King’z mag : Salut ! Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu te présenter brièvement et nous rappeler depuis quand tu es dans le monde du rap ?
Iouri : Bonjour, je suis Iouri et je suis passionné par l’écriture et l’enregistrement de morceaux depuis cinq ans. Parallèlement, je suis actif sur scène depuis deux ans et j’organise des événements hip-hop pour promouvoir les cultures urbaines en Nouvelle-Calédonie.
Street King’z mag : Tu as déjà fait parler de toi dans notre magazine lié à la culture urbaine en Nouvelle-Calédonie. Qu’est-ce qui t’a motivé à revenir sur le devant de la scène avec ce nouveau clip ?
Iouri : Mon engagement envers le mouvement hip-hop n’a cessé de croître. J’ai consacré du temps à préparer un projet d’envergure, bientôt dévoilé. En avant-première, je partage un morceau accompagné d’un clip pour donner un aperçu de ce projet.
Street King’z mag : Ton prochain clip, prévu pour le 3 avril, semble susciter beaucoup d’attente. Peux-tu nous donner un aperçu du titre et du message que tu comptes véhiculer à travers cette vidéo ?
Iouri : Intitulé « DANS MON CRANE », ce morceau offre un avant-goût de mon projet en abordant les émotions négatives, les comportements autodestructeurs et les addictions, sans les glorifier.
Street King’z mag : Ayant déjà fait tes preuves dans le domaine, quelles sont les nouvelles approches ou les défis que tu as rencontrés lors de la création de ce clip pour maintenir ton buzz ?
Iouri : Bien que ma musique soit ancrée dans une esthétique de niche, je cherche désormais à toucher un public plus large tout en préservant mon intégrité artistique. Mon objectif est de créer un contenu professionnel et de qualité, notamment en utilisant Instagram et TikTok.
Street King’z mag : La Nouvelle-Calédonie semble être une source d’inspiration pour toi. Comment cet environnement a-t-il influencé ton style ou tes paroles cette fois-ci ?
Iouri : Bien que la Nouvelle-Calédonie n’ait pas directement influencé mon contenu, le soutien que j’y reçois pour la production de mes œuvres a un impact significatif sur leur qualité à long terme.
Street King’z mag : Avec ton retour remarqué, comment perçois-tu l’évolution de la scène rap en Nouvelle-Calédonie, et quelle place penses-tu y occuper ?
Iouri : Je vise à me professionnaliser et à investir davantage de ressources dans la création d’un contenu authentique et de qualité, contrairement à certains artistes locaux qui stagnent.
Street King’z mag : Après la sortie de ce clip, quelles sont tes aspirations ou tes projets futurs dans l’industrie musicale ?
Iouri : Après la sortie de ce clip, je prévois de dévoiler un projet accompagné d’un deuxième clip. Je cherche à m’entourer d’une équipe fiable pour cultiver mon identité artistique et à organiser davantage d’événements rap locaux.
Street King’z mag : Peux-tu nous parler un peu du processus de création de ce morceau en particulier ? T’es-tu inspiré de nouvelles expériences ou de nouvelles influences ?
Iouri : Pour la création du morceau, Kan3z m’a beaucoup aidé lors des sessions d’enregistrement, en travaillant sur les notes, les intonations et les flows pour rendre le morceau plus accessible et distinctif.
Street King’z mag : Ton parcours a déjà inspiré beaucoup de jeunes. Y a-t-il des artistes ou des figures qui continuent à t’influencer dans ta carrière ?
Iouri : Bien que Furax Barbarossa m’inspire dans mon processus d’écriture, je m’efforce de rester à l’écoute des tendances actuelles représentées par des artistes émergents tels que Luther, Selug, Wallace Cleaver.
Street King’z mag : Pourquoi penses-tu que la musique reste un moyen si puissant de s’exprimer, surtout pour les jeunes de la Nouvelle-Calédonie ?
Iouri : La musique offre un moyen unique d’exprimer notre identité, nos expériences, nos opinions et nos émotions. Elle enrichit culturellement les jeunes calédoniens en leur permettant d’explorer leur créativité et leur style personnel.
En conclusion, Iouri transcende les frontières de la musique avec son dernier morceau, qui explore avec profondeur le thème complexe de l’addiction. À travers une métaphore saisissante représentée par le personnage Mystique, Iouri offre une réflexion poignante sur les émotions négatives, les comportements autodestructeurs et les addictions qui les sous-tendent. Alors que le clip dévoile visuellement cette lutte intérieure, Iouri démontre une fois de plus son talent artistique et sa capacité à transmettre des messages puissants à travers sa musique. Dès demain, plongez dans cette expérience artistique captivante et laissez-vous emporter par l’univers unique de Iouri.
« Wyka , le rappeur qui redéfinit les vibes ! »
« Découvrez le dernier cri du hip-hop calédonien avec Wyka de Baby Old Mic, alors qu’il dévoile son tout nouveau morceau explosif en collaboration avec DJ Morgz et Boyderaz du Vanuatu. Plongez dans une fusion audacieuse de rythmes entraînants, de paroles percutantes et d’une énergie inégalée, témoignant de la créativité et du talent exceptionnels de cet artiste émergent. Préparez-vous à être transporté dans un univers musical unique où l’innovation rencontre l’authenticité, redéfinissant ainsi les limites du boumba chill*. Ne manquez pas cette opportunité de vous immerger dans une expérience sonore révolutionnaire, avec Wyka à la barre, prêt à vous emmener dans un voyage inoubliable. »
« Love Story » transcende les frontières du genre musical pour offrir une expérience émotionnelle unique. Cette collaboration entre Wyka, Boyderaz et Dj Morgz plonge l’auditeur dans un univers de diverses vibes partant du R&B, du rap et du boumba chill teintés des cultures Vanuataise et Calédonienne. Les voix harmonieuses de Wyka et Boyderaz s’entrelacent magnifiquement, tandis que les arrangements sonores uniques de Dj Morgz ajoutent une profondeur supplémentaire à la piste. « Love Story » capture l’essence même de l’amour et de la passion, offrant une expérience musicale riche et mémorable pour tous les auditeurs.
L’interview
Comment était l’expérience de travailler au Vanuatu pour créer ce nouveau morceau ?
Travailler au Vanuatu pour créer ce nouveau morceau a été une expérience enrichissante, surtout parce que j’ai pu retrouver Boyderaz, un collègue artistique avec qui j’ai collaboré étroitement. Son impact dans la scène musicale du Vanuatu est indéniable, notamment avec ses morceaux qui ont animé les boîtes de nuit comme le « club lite ».
Quelles ont été les principales différences que tu as remarqué dans l’ambiance créative entre la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu ?
La scène musicale au Vanuatu est très dynamique. J’ai remarqué que malgré des ressources limitées en studio, des artistes comme Boyderaz et moi-même, en collaboration avec Dj Morgz, de la Flick Zone Crew, parviennent à produire des vibes incroyables. L’ambiance créative est similaire à celle que nous connaissons, empreinte d’humilité et de détente.
Est-ce que le cadre et l’atmosphère du Vanuatu ont influencé le style ou le message de votre nouvelle chanson d’une manière particulière ?
Absolument, l’atmosphère du Vanuatu a eu une grande influence sur notre nouvelle chanson. J’étais immergé dans la musique locale, notamment le « boumba chill », et lorsque j’ai vu Morgz travailler sur l’instrumentale au studio, j’ai été inspiré à sortir de ma zone de confort pour relever ce défi.
Quels aspects de la culture vanuataise avez-vous incorporés dans votre musique lors de votre séjour là-bas ?
Mon séjour au Vanuatu a renforcé ma perspective artistique, en m’inculquant davantage d’humilité et de positivité. J’ai également été marqué par la manière dont les gens prennent le temps de saluer, même lorsqu’ils sont pressés, une valeur que j’ai vraiment appréciée.
Comment décrirais-tu la collaboration avec Boyderaz et Dj Morgz dans le contexte de leur propre environnement musical au Vanuatu ?
La collaboration avec Boyderaz et Dj Morgz marque le début d’une nouvelle famille musicale qui continuera de s’agrandir. C’est une expérience précieuse qui enrichit notre parcours artistique.
Qu’est-ce qui t’a motivé à voyager jusqu’au Vanuatu pour ce projet musical ?
Mon voyage au Vanuatu avait une motivation personnelle profonde, liée au deuil de mon oncle (qui est enterré là bas) et à ma volonté de guérir à travers la musique. Partir pour me recueillir était très important pour moi. La rencontre avec Boyderaz à Tana et la visite à Port Vila ont été des étapes importantes dans ce processus de guérison.
En quoi cette expérience au Vanuatu a-t-elle enrichi ou élargi votre perspective artistique en tant que membre de Baby Old Mic ?
Cette expérience au Vanuatu a élargi ma perspective artistique, en me montrant qu’avec peu de ressources, on peut accomplir de grandes choses, notamment grâce à des plateformes comme YouTube. Cela m’a motivé à persévérer et à travailler dur pour réaliser mes aspirations artistiques.
Quels souvenirs ou moments forts retiens-tu de ton séjour au Vanuatu pendant la création de ce morceau ?
Un moment fort de mon séjour au Vanuatu a été lorsque, le dernier soir, nous sommes sortis du studio et avons entendu notre chanson résonner dans le quartier, diffusée par les enceintes du nakamal de Boyderaz. L’accueil chaleureux que j’ai reçu dans son quartier, avec des gens qui sont restés éveillés avec moi jusqu’au lendemain, restera gravé dans ma mémoire.
* »Boumba chill » fait référence à un style de musique caractérisé par des rythmes détendus, des mélodies douces et une ambiance relaxante. Cela pourrait inclure des genres comme le chill-out, le lounge, ou le downtempo, qui sont souvent associés à des moments de détente et de tranquillité.
DJ Morgz
Boyderaz
En conclusion, Wyka, d’abord reconnu comme un talentueux rappeur calédonien, élargit désormais son empreinte musicale en explorant le monde captivant du boumba chill. Sa contribution à des collaborations telles que « Love Story » témoigne de son évolution artistique remarquable et de sa capacité à transcender les frontières musicales. En mettant en valeur les cultures du Vanuatu et de la Nouvelle-Calédonie à travers sa musique, Wyka crée un pont entre les traditions locales et les sonorités contemporaines, offrant ainsi une expérience musicale authentique et émouvante. Son dévouement à l’innovation et sa voix envoûtante promettent un avenir musical brillant, où il continuera à inspirer et à captiver les auditeurs du monde entier. Restez à l’écoute pour les prochaines créations de cet artiste visionnaire, qui laisse une empreinte indélébile dans le paysage musical calédonien et au-delà.
« Bkush, le Rappeur Calédonien qui Trace son Chemin »
Dans le vaste univers du hip-hop, émergent parfois des artistes dont la voix résonne au-delà des frontières. Parmi eux se trouve Bkush, un rappeur originaire de la Nouvelle-Calédonie, dont le dernier clip a récemment captivé l’attention. À travers une série de questions, plongeons dans l’univers de cet artiste talentueux et découvrons ce qui anime sa créativité.
Bkush, avec son dernier clip, nous invite à une immersion dans son monde musical empreint de sincérité et d’authenticité. Lorsqu’on lui demande quelle était son inspiration principale derrière ce projet, il confie n’avoir pas eu de vision prédéfinie, laissant plutôt place à l’alchimie spontanée avec une instrumental de Sakio.
Au-delà des sonorités, Bkush cherche à transmettre des messages forts à travers ses paroles. Oscillant entre l’ego trip et la réflexion introspective, son style musical explore les méandres de l’âme humaine, offrant une expérience riche en émotions à son public.
Son parcours artistique s’est construit progressivement, au rythme de ses découvertes et de ses expérimentations. Jeune rappeur en Nouvelle-Calédonie, il a dû faire face à des défis uniques, notamment l’engouement modéré pour le rap sur l’île. Malgré ces obstacles, Bkush trouve sa force dans la communauté hip-hop locale, soutenue par des initiatives gouvernementales récentes en faveur de la culture urbaine.
L’identité culturelle de Bkush imprègne profondément sa musique. Né à La Réunion et élevé en Nouvelle-Calédonie, son écriture reflète une fusion de références et d’influences variées, lui conférant un style distinctif et original.
Dans son dernier clip, intitulé sans prétention, « T’aimerais lui offrir dix mille roses mais n’oublie pas que tu pourrais saigner avec une épine », Bkush dévoile une facette authentique de son art, dépourvue d’artifices. Un titre choisi sur un coup de tête, mais porteur d’une profondeur insoupçonnée.
Son processus créatif est un mélange d’instinct et de réflexion, naviguant entre spontanéité et introspection. Alors que l’avenir se profile, Bkush envisage des collaborations musicales prometteuses, tout en restant fidèle à sa vision artistique.
L’interview
Street King’z Mag : Félicitations pour la sortie de ton nouveau clip ! Peux-tu nous dire quelle était ton inspiration principale derrière ce projet ?
Bkush : Merci. Pour ce clip, je n’ai pas eu d’inspiration précise, je suis tombé sur une instrumental de Sakio et les choses ont opéré d’elles-mêmes.
Street King’z Mag : Quels messages ou thèmes cherches-tu à transmettre à travers tes paroles et ton style musical ?
Bkush : Cela dépend beaucoup du style sur lequel j’écris. J’aime beaucoup le côté rap « ego trip » tout autant que j’aime écrire sur la remise en question de soi-même, la mélancolie et les chemins à prendre pour arriver à ses objectifs.
Street King’z Mag : Comment décrirais-tu ton évolution en tant qu’artiste depuis tes débuts dans le rap ?
Bkush : Je décrirais mon évolution comme progressive. J’apprends petit à petit à me débrouiller de manière autodidacte, même si j’ai la chance d’avoir beaucoup de proches impliqués dans la musique ou même dans la vidéo.
Street King’z Mag : Quels sont les défis auxquels tu as dû faire face en tant que jeune rappeur de Nouvelle-Calédonie ?
Bkush : L’engouement pour le rap en Nouvelle-Calédonie n’est pas aussi important qu’en France, donc ça crée une difficulté à rassembler les locaux à te soutenir dans ta carrière et ça rend plus difficile de défendre ses projets sur le caillou. Mais grâce à des médias comme vous, et certaines associations, on peut quand même se débrouiller pour se faire entendre.
Street King’z Mag : Est-ce que tu peux nous parler un peu de la scène hip-hop en Nouvelle-Calédonie et comment tu penses qu’elle se développe ?
Bkush : À l’échelle de la Nouvelle-Calédonie, je trouve que la scène hip-hop est tout de même importante. Je parle bien de toute discipline confondue dans le hip-hop. Il y a de plus en plus de soutien de la part du gouvernement pour les projets de la culture urbaine et ça fait grave plaisir. Maintenant c’est à nous, les parties prenantes de cette scène, d’agir sérieusement pour continuer d’agrandir la communauté hip-hop.
Street King’z Mag : Quel rôle joue ton identité culturelle dans ta musique ?
Bkush : Mon identité culturelle joue un rôle déterminant dans ma musique. Je suis né sur l’Île de la Réunion, j’ai grandi en Nouvelle-Calédonie, tout ce chemin m’a donné une ouverture d’esprit pour mon écriture et aussi quelques références différentes des rappeurs de métropole.
Street King’z Mag : Comment as-tu choisi le titre de ton dernier clip ? Y a-t-il une signification particulière derrière ce choix ?
Bkush : Non, à vrai dire, j’étais à court d’idées ahaha ! Je me suis basé sur la phrase de mon texte qui est : « T’aimerais lui offrir dix mille roses mais n’oublie pas que tu pourrais saigner avec une épine ».
*Fin de l’interview avec Bkush.*
Bkush incarne la nouvelle vague de talent émergent de la Nouvelle-Calédonie, portant haut les couleurs du hip-hop local sur la scène internationale. Avec une voix singulière et des paroles empreintes de vérité, il s’impose comme un artiste à suivre de près, promettant un avenir brillant dans l’industrie musicale.
Page Spotify : Bkush
« Secteur 5 » : Une Odyssée Cinématographique en Nouvelle-Calédonie
Secteur 5, le dernier bijou cinématographique du réalisateur Stéphane Ducandas, nous transporte dans une aventure épique au cœur de la Nouvelle-Calédonie. Sorti récemment sur les écrans, ce film offre une expérience visuelle captivante, mêlant action, mystère et exploration culturelle.
Secteur 5 offre une perspective unique sur la scène du rap en Nouvelle-Calédonie, avec le chanteur talentueux Joss en tête d’affiche. Ce film explore les liens profonds entre la musique hip-hop et la culture de l’archipel, offrant une expérience cinématographique immersive et inspirante.
Le Rap en Nouvelle-Calédonie : Une Voix pour l’Expression et l’Identité
Secteur 5 met en lumière le rôle important que le rap joue dans la Nouvelle-Calédonie, en tant que forme d’expression puissante pour la jeunesse locale. À travers les paroles percutantes et les rythmes entraînants, les artistes hip-hop de l’archipel abordent des thèmes tels que l’identité, la lutte contre l’oppression et la quête de liberté, reflétant les réalités et les aspirations de leur communauté.
Joss : La Voix Engagée du Rap Calédonien
Au cœur de Secteur 5 se trouve Joss, un chanteur charismatique et engagé dont la musique résonne avec authenticité et émotion. À travers ses performances énergiques et ses paroles poignantes, Joss incarne l’esprit rebelle et la résilience de la jeunesse calédonienne, offrant une voix puissante à ceux qui cherchent à se faire entendre.
Une Collaboration Artistique Fructueuse
La collaboration entre Joss et le réalisateur Stéphane Ducandas est au cœur de la réussite de Secteur 5. Leur vision commune et leur passion partagée pour la Nouvelle-Calédonie se reflètent dans chaque aspect du film, de la musique envoûtante aux séquences visuelles époustouflantes. Ensemble, ils nous offrent un portrait saisissant de la culture et de l’esprit de l’archipel.
Un hommage à la culture kanak
Secteur 5 rend également hommage à la riche culture kanak qui imprègne chaque aspect de la vie en Nouvelle-Calédonie. Le film offre un aperçu fascinant des traditions et des croyances de ce peuple qui ajoutent une dimension supplémentaire à l’immersion dans cet univers culturel unique.
Secteur 5 est bien plus qu’un simple film sur le rap en Nouvelle-Calédonie. C’est un hommage vibrant à la musique comme vecteur de changement et d’expression, ainsi qu’à la beauté et à la diversité de l’archipel. Avec Joss en vedette, le film nous invite à plonger dans l’univers fascinant du rap calédonien et à découvrir la puissance de la musique pour transcender les frontières et unir les communautés.
Damien assure sa finale à bali
Damien, rentré fraîchement de Bali, revient avec un titre de calisthenics dans ses bagages !
Persévérance et surpassement de soi, tels sont les mots de notre Calédonien qui désigne son parcours à Bali.
Damien et sa femme partent pour Bali afin de célébrer leur lune de miel et trois semaines
après avoir réservé billets et hôtels, l’athlète voit que sur les réseaux sociaux, une salle nommée Obsidian organise une compétition de calisthenics. Pour cette compétition, il y avait quatre juges reconnus dans le milieu du street-workout et calisthenics : Baki HD, double champion du monde en street lifting, Flo Marrec champion du monde de set and rep endurance, Charly Pn Youtubeur et VJ Mode qui détient un gros palmarès.
En rentrant chez lui, il en parle à sa femme, qu’il remercie d’ailleurs de l’avoir suivie et soutenue dans
cette aventure. Cette dernière le pousse à ce qu’il s’inscrive. Afin de pouvoir y participer, il devait faire un set d’endurance en se filmant one shot. Il se met tout de suite en action. Après avoir envoyé sa vidéo, il a tout de même attendu la date limite des inscriptions pour savoir s’il était bien sélectionné.
Quelques jours après, il reçoit un e-mail qui lui confirmait bien qu’il faisait partie des huit athlètes
sélectionnés. La compétition se déroulait le 9 septembre et le couple arrivait pour le 7 septembre au
soir.
Le jour-J on arrive donc à Obsidian, où il a été super bien accueilli. Patiemment, ils attendaient sur un
canapé quand surviennent Flo Marrec, Baki HD, Charly Pn et Andry strong (le speaker) que d’ailleurs Damien suit régulièrement.
La pression se fait ressentir doucement car sur ses quatre juges trois sont d’origine française, c’est à ce moment-là qu’il se dit qu’il n’a pas le droit de perdre, d’autant plus qu’il les admire beaucoup.
La compétition commence, il voit le premier set écrit sur le tableau _ « ça rigole plus » nous confie-t-il. Les juges montrent l’exécution des mouvements et tout est en dead-stop (une seconde
pose sur chaque répétition). La difficulté se fait savoir pour Damien qui n’a pas pour habitude de s’entrainer de cette manière.
Départs du premier set, les battles sont des 1v1, dès le début Damien prend du retard mais il reste
focus, il continue d’enchaîner les répétitions, il se retrouve avec un ou deux exercices de retard mais persiste et redouble d’efforts, il rattrape son retard et prend le dessus sur son adversaire pour
gagner ce premier set. L’athlète a tout donné, et fournit les efforts maximaux tellement qu’à la fin il n’était plus possible pour lui de faire un mouvement. Une congestion juste trop intense.
Une heure de récupération avant le 2ème set et c’était déjà reparti, il reproduit le même schéma que le 1er, son adversaire prend de l’avance, mais Damien rattrape son retard et remporte cette demi-finale.
Encore une heure de repos avant le troisième et dernier set pour la finale qui s’annonce compliquer pour son adversaire et lui car ils ont tous deux les mains ouvertes jusqu’au sang.
3ème set, il prend encore du retard, son adversaire creuse l’écart, Damien était encore au squat que lui était déjà au dernier exercice nommé « unbroken » (un exercice qui consiste à faire un one
shot et sans no rep) à défaut de devoir tout recommencer. Il restait encore des
squat à exécuter et 20 push ups pour ensuite arriver à ce fameux unbroken. Pendant ce temps son
adversaire enchaîne les « no rep » ce qui a permis à notre Calédonien de faire encore une remontée, pour faire le unbroken en one shot et gagner la finale.
« Je tenais à remercier ma femme de m’avoir dit de m’inscrire et de m’avoir suivi dans cette aventure, mon sponsors healthyshop pour les compléments, et tous mes amis avec qui je m’entraine, qui ont cru en moi m’ont soutenu via les réseaux. »
La série de freestyle “Back to the roots” organisée par le snack New York.
Article du 11 juillet 2023
Le snack New York est fraîchement installé dans le quartier de l’artillerie depuis peu, et a su se diversifier grâce à un nouveau concept : Le freestyle Back to the roots.
Le gérant du snack a souhaité mettre un peu de sa passion pour le hip-hop dans sa pratique professionnelle et rendre hommage à la ville qui a bercé le mouvement. Le principe de la série est simple, un MC du pays pose sur une instru classique new-yorkaise de leur choix.
Dflow, Kuby, Jyb, Baby old mic et d’autres se sont donc donnés rendez-vous ce mercredi 5 avril devant le snack pour chauffer le micro !
Un événement sonorisé par Remora prod, filmé par Khalifa Banks et orchestré par DJ Jyb aux platines. En solo ou en groupes, les freestyles se sont enchaînés et le public à la possibilité de les découvrir sur la page Fb du snack ainsi que sur la page YouTube Hustler Juicy.
Guillaume, le gérant du snack, est né en banlieue Parisienne en 1988. Il rencontre rapidement le hip-hop et notamment le rap grâce au grand frère d’un de ses amis. Il découvre aussi le graffiti via un autre grand frère qui était dans un crew. Depuis, il graff et écoute du rap. Ça ne l’a jamais quitté ! Il s’essaie au rap avec des amis mais sent qu’il n’est pas à l’aise et préfère recouvrir les murs de son quartier de tags et travailler des lettrages plus WildStyle sur des terrains vagues. Après avoir vécu 7 ans à Marseille, il est désormais depuis 6 ans en Nouvelle-Calédonie. Il continue de prendre du plaisir dans le graffiti et réalise des murs plus aboutis dans les rues du Grand-Nouméa.
Rencontre avec : Lahmanagoj, Gérard et Pascal
Article du 16 mai 2023
Lahmanagoj, Gérard et Pascal sont 3 jeunes danseurs qui ont découvert et intégrés une compagnie novatrice, celle des Pockemon Crew ! Et en matière d’innovation, quel pari plus insensé que d’intégrer le noyau des danseurs professionnels qui s’offrent un succès appréciable !
Un succès porté par des médias qui saluent la « performance ». La compagnie court les salons urbains et les festivals de l’hexagone avec 3 enfants du pays, avec qui elle transfuse une multitude de paramètres alchimiques !
Lahm répond à notre interview au nom de leur équipe.
Rencontre avec nos calédoniens
Pourquoi et comment avez-vous réussi à intégrer le célèbre groupe de breakdance “Pockemon” ?
Zacharie Hnawang a monté une équipe pour intégrer un spectacle de la compagnie Pockemon crew. Elle était constituée de lui-même, Gérard Xozame, Pascale Wadriako, Chris Haiko, Gabriel Daye, Wanawe Wamoé, Neals Mahai et moi-même. Une fois arrivés en France, nous avons interprété le spectacle intitulé “Nineteen”, écrit par Kevin Berriche, qui évoque le sujet de la place qu’occupe l’homme au sein de son écosystème.
Avant de rejoindre ce crew, que faisiez-vous au pays ?
Avant de rejoindre Pockemon, je dansais dans SBC (Saïan breaker crew). Ensuite j’ai intégré la compagnie Moebius pour faire le spectacle “Gestes” avec Pascal Wadriako. Il était basé sur l’album de Simane Wenethem. Le nom faisait référence aux différents gestes qui nous entourent (mouvements, artistiques ou coutumiers) et pour le reste de l’équipe, ils dansaient avec la compagnie Wolf Family à travers divers spectacles comme “Silence on tourne”.
Qu’est-ce que cela vous a apporté en étant avec eux ?
Le fait de danser avec cette compagnie prestigieuse nous a fait voyager énormément et par la même occasion cela nous a ouverts au monde du spectacle. En Nouvelle-Calédonie, les spectacles dans des théâtres ne sont pas courants, ici en France ça l’est et ça nous professionnalise davantage. Je dirais que ça nous responsabilise aussi car lors de chaque tournée nous avons des chambres d’hôtel, des billets d’avion ou de train. Elle nous laisse gérer toutes ses actions en autonomie et ça nous pousse à avoir une certaine maturité.
Le nom de la compagnie nous aide énormément, car elle jouit d’une importante réputation artistique en France, mais aussi à l’internationale. Personnellement, je danse avec une autre compagnie en tant que danseur acrobate. J’ai fait les arènes de Nîmes avec la CPPP (compagnie professionnelle polyvalente et polymorphe). De ce fait, être danseur au sein du groupe Pockemon m’a permis d’augmenter mon salaire grâce à sa notoriété.
Quelle place occupez-vous au sein de cette compagnie ?
Au sein de la compagnie, nous sommes tous danseurs, interprètes, chorégraphes et nous avons un atout en plus c’est-à-dire que nous sommes aussi acrobates.
Voyez-vous une différence en matière d’entraînement, show et spectacle ?
La différence, c’est qu’ici il y a une certaine rigueur dans les entraînements autant pour les shows que pour les spectacles plus longs. Rien n’est laissé au hasard.
Nous avons des entraînements fixes en collectif et après l’entraînement c’est de l’individualité.
Les spectacles sont beaucoup plus élaborés, plus importants, plus longs, de cette manière un spectacle de 10 minutes au pays devient un spectacle de 40 à 50 minutes.
Dernièrement nous avons fait trois spectacles de 40 minutes en deux jours. Nous avons à disposition une salle qui nous est propre avec des miroirs, du matériel sonore, du matériel de musculation, des vestiaires comprenant des douches et des toilettes, des bureaux pour l’administration et un espace détente avec des sièges de massage ainsi qu’une console de jeux.
Comment se passent vos relations avec les danseurs de Pockemon ? Et ceux que vous côtoyez dans les battles ?
Nos relations sont plus que professionnelles, elles sont devenues fraternelles. Nous avons un bon esprit d’équipe sur scène ainsi qu’en dehors, qu’il s’agisse de nos techniciens, danseurs ou même directeurs artistiques, les échanges restent identiques. Les battles sont plus agressifs qu’au pays car les rivalités y sont plus fortes. Il y a beaucoup de violences, mais par la suite les relations restent amicales. Finalement nous gardons de très bons contacts avec la plupart de nos adversaires !
Quel regard portez-vous sur votre compagnie ?
Au début, c’était la découverte et au fur et à mesure de nos tournées, les liens se sont renforcés. Aujourd’hui nous sommes une équipe soudée. Au départ nous étions dans notre coin il y avait les kanaks d’un côté et le reste du groupe de l’autre mais aujourd’hui les Pockemon c’est nous tous.
Sur une note de 1 à 10, quel est le niveau Français sur la scène du Bboying international ?
En 2019, le Bboying français était à 8/10 !
Mais aujourd’hui il a régressé et pour moi il est à 5/10.
Et la Calédonie (note de 1 à 10) ?
Pour nous, les Calédoniens ont un niveau de 3/10. C’est notre avis personnel sur la scène internationale.
Quelles sont vos prochaines destinations ? (Dates et lieux de tournées, battles, initiation, workshop…)
En ce moment même, nous sommes en tournée dans toute la France et notre prochaine destination est le Canada.
Vous souhaitez vous adresser à un large public. Quels moyens votre compagnie utilise-t-elle ?
La compagnie utilise les réseaux sociaux tels que Instagram, Facebook et Tik tok.
Elle bénéficie aussi énormément de prestations en France grâce à sa renommée.
Vous reverra-t-on au pays incessamment ou ce n’est pas dans vos plans ?
Pour le moment nous essayons d’acquérir un maximum d’expériences et un jour nous comptons rentrer au pays pour partager nos expériences !
Idéalement, comment voyez-vous votre évolution de danseur ?
Pour l’instant on sent que dans notre danse il y a eu du changement mais il faudra attendre plus longtemps pour voir une vraie évolution.
Rencontre avec : Bkush
« Jersey Kush », un son qui a fait tourner nos têtes, la team Street King’z ne pouvait pas passer à côté de ça ! Bkush, membre du groupe de Rap Calédonien les « Highlanders » nous en fait voir de toutes les couleurs sur des beats de jersey drill !
Depuis quand travailles-tu sur ce nouveau titre « Jersey Kush » ?
J’ai écrit le début du morceau il y a 3 mois, j’en ai fait la maquette dans la foulée mais je n’étais pas convaincu du délire, alors je l’ai laissé en stand-by. Quelques semaines après je me suis souvenu que j’avais commencé cela, alors je l’ai continué et j’ai pris finalement gout au morceau. Étant entouré de proches qui font de la musique, ils ont directement validé la vibes et m’ont suggéré de le sortir sur YouTube avec un clip que j’ai par la suite réalisé avec Falcon project.
Avec qui as-tu travaillé ce son ?
J’ai travaillé dans le studio de DjKan3z pour l’enregistrement, et c’est l’ingénieur-son Rasta Vins qui s’est occupé du mix et du mastering.
Comment t’est venu ton inspiration pour écrire ce morceau ? De quoi parle-t-il ?
L’inspiration m’est venu par une simple envie de m’initier au nouveau style de drill, la Jersey drill. Je voyais beaucoup d’artistes rapper dessus, mais j’ai préféré accompagner le rythme jersey en chantant dessus. Le morceau parle simplement de mon quotidien, et de mes remises en question mais il reste assez plutôt bonne vibes que mélancolique.
Quelle est ta fréquence de répétition dans une semaine ?
En ce moment je ne répète pas souvent, je répète fréquemment lors de la venue d’une date de concert, mais sinon quasiment tous les soirs je suis soit en train de créer des instrumentales avec mes amis beat makers ou soit j’écris ou j’enregistre des maquettes. J’essaye d’être le plus productif possible sans trop forcer sur ma créativité.
Est-ce que tu t’inspires de certaines personnalités ?
Je m’inspire souvent des artistes tels que J.i the prince of NY ou Lil tjay ou même de rappeurs français comme Hamza ou encore Luv Resval.
Qu’est-ce que tu comptes faire dans le futur ? Des nouveaux projets ?
Je suis actuellement sur un projet en commun avec un jeune beat maker calédonien membre de notre groupe HIGHLANDERS nommé Carlho. Le projet va être un peu plus tourné vers des sujets plus personnels et il sera encore une fois 100% calédonien au niveau des instrumentales, mix et mastering. À côté de ça j’essaye de contribuer aux projets des autres membres de notre groupe avec notamment Iouri et Lohma qui lui est installé maintenant au Canada.
Pourquoi la musique est importante à tes yeux ?
Elle est importante à mes yeux car la musique a toujours su me soigner dans les moments les plus difficiles, mais elle a toujours réussi à m’accompagner dans les meilleurs moments de ma vie également. Créer un morceau est un processus assez long mais tellement plaisant, une fois que t’y prend gout c’est compliqué d’arrêter.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ce que tu fais ?
Ce que j’aime le plus dans ce que je fais, c’est de vraiment se dire qu’on part d’une simple idée qui est dans ma tête, une mélodie, une phrase, un flow et pour finir, avec les suggestions des beat makers, de l’ingénieur son etc… On arrive à construire quelque chose d’intéressant autour de cette « simple » idée et ça toujours de manière conviviale.
En un mot si tu devais définir ton morceau, ça serait lequel ?
Le mot qui définirait bien le morceau serait tout simplement « VIBES ».
Rencontre avec : Soufiane Karime
Une première et pas des moindres, Soufiane ainsi que d’autres danseurs, initieront le hip-hop à l’intérieur de cette enceinte ! Retour avec Soufiane sur cette actualité qui espèrons le, augure une perspective des plus intéressantes pour ses acteurs !
Le hip-hop rentre au "Conservatoire de Musique et de Danse de Nouvelle-Calédonie" !
Crédit photo : Patrick Hamm
Tu es le principal concerné dans cette histoire. Comment as-tu appris la nouvelle ? Et comment s’est déroulé le contact avec le *CMDNC ?
Nous travaillons sur le concept avec la direction du « CMDNC » depuis le dernier trimestre 2022. J’ai été contacté pour participer et aider à la mise en place de cours de danse sur les fondamentaux des danses hip-hop. En plus des cours nous avons aussi pour but de transmettre une autre expérience pédagogique pour les professeurs qui partageront ce projet avec nous, je ne serais pas seul à enseigner. L’idée n’est pas nouvelle, cela fait déjà plusieurs années que des projets se discutent et s’envisagent, certains ont pu voir le jour mais rien n’a tenu dans le temps. Avec une véritable structuration et surtout des financements adéquats il sera possible de pérreiniser ce projet, en tout cas la volonté politique et institutionnelle d’ouvrir des cours de hip-hop est clairement énoncée.
Tu apporteras donc tes éléments de langages pour l’apprentissage de cette danse à de nouveaux élèves. C’est un challenge pour toi ?
Chaque nouvelle expérience est un challenge, c’est ce qui nous permet d’évoluer et de grandir. J’enseigne la danse hip-hop depuis 20 ans maintenant et particulièrement depuis la création de l’école en 2016 puisque nous dispensons des cours quotidiennement sur toute l’année. Enseigner est mon métier, j’ai depuis mes formations et avec l’expérience, pu développer une approche et une qualité d’enseignement qui m’est propre. Mon objectif est d’initier un passage, un chemin pour que la danse hip-hop puisse être enseignée aux amateurs comme aux professionnels et cela via des professeurs formés sur le terrain.
Crédit photo : Patrick Hamm
« Nous avons surtout la possibilité de le faire localement car nous avons d’excellents danseurs qui ne demandent qu’à apprendre, se perfectionner et parfois en faire leur métier. »
Le hip-hop à plusieurs styles de danse, lesquels seront enseignés ?
Dans la continuité de mon travail de transmission des fondements de la danse et de la culture hip-hop, nous enseignerons le Popping / Locking / B-Boying / HypeNewJack / House comme on peut dire ce sont les « bases ». Ensuite les créations et le travail de chorégraphies seront toujours inspirées par la « newschool » et les styles influent du moment. Ce travail sera enrichi par la présence et les interventions d’autres danseurs-professeurs pendant l’année avec lesquels je travaillerai en binômes.
Qu’est-ce que cette ouverture au conservatoire peut apporter au hip-hop calédonien ?
Cela pourrait créer une plateforme professionnelle supplémentaire pour les danseurs qui souhaitent pratiquer, continuer à apprendre et à évoluer techniquement mais aussi pédagogiquement pour pouvoir enseigner la/les danse(s) hip-hop.
Je pense que nous avons besoin de continuer le développement des structures qui construisent notre mouvement, l’enseigner au plus grand nombre à toujours été une passion. Nous avons la possibilité de créer et de développer une formule unique et adaptée aux besoins du territoire.
Est-ce en quelque sorte un aboutissement pour les pratiquants de cette discipline en NC ?
Je pense qu’il existe toutes sortes d’aboutissements possibles dans la danse : Danseur interprète, chorégraphe etc.. Et que celui d’amener la/les danses hip-hop dans les salles du conservatoire pourrait en être un. Ce qui est sûr c’est que cela permettra aux pratiquants de venir apprendre et s’entraîner dans de bonnes conditions, et pour les professeurs enseigner de manière stable et confortable avec un accompagnement pédagogique et artistique. Ce projet permettra d’offrir des conditions favorables à la formation des danseurs ce qui est une bonne chose.
Mais n’oublions pas que le hip-hop est né dans la rue est je pense qu’il est important de garder une part de pratique dans ce contexte afin de rester connecté au mouvement, aux valeurs et à l’énergie.
Souf, si tu avais un mot pour décrire ta passion, ce serait lequel ?
Je dirais : « Vitale »
Fab
Time to buzz
Son nouveau single en collab avec Gabstone vient tout juste de sortir du four ! Fab nous livre aussi certains détails qui vaut la peine d’y prêter attention ! Découvrez le personnage aux influences riches et multiples.
Où et quand a débuté l’amour pour la musique ?
Déjà l’amour pour les instruments me vient de mon père, qui est aussi musicien, il adore tous les instruments de musique et jouait souvent du synthé, de la guitare ou du ukulélé quand j’étais petit. J’avais pris quelques cours de guitare vers l’âge de 13 ans mais je n’avais pas croché (mal aux doigts et aux mains lol)
L’envie de jouer de la guitare m’est revenu un peu plus tard, pendant l’année de mon BAC.
Mon père m’avait d’ailleurs acheté ma première guitare en récompense de l’obtention du diplôme ! Au départ je voulais déjà apprendre la guitare, ensuite est venu l’envie de chanter pour m’accompagner.
As-tu d’autres passions dans la vie ?
J’adore le rallye automobile depuis mon enfance (sport fétiche dans ma famille), que j’ai pratiqué de 2009 à 2011 et remporté le championnat de Nouvelle Calédonie en 2010. Ensuite j’ai commencé la musique en groupe.
J’adore aussi le skateboard et tous les sports de glisse, mais aussi le football, que je pratiquais en loisir.
Nos lecteurs aimeraient connaître le Fab en dehors de la scène, comment est-il ?
En dehors de la scène, je suis l’heureux papa de 3 petits garçons, (qui joueront de la musique j’espère).
J’adore la nature et m’occuper de mon petit potager. Aller dans le nord…, découvrir mon pays qui a une telle richesse et diversité….
Quel est ton univers musical ? Tes influences actuelles ?
Mon univers c’est le reggae, mais j’aime aussi tous styles de musique.
De Michael Jackson à Jimi Hendrix en passant par Bob Marley ! Et bien sûr la musique du pays.
En ce moment j’écoute Lila Iké, Protoje, Koffee ou Chronixx, j’aime bien cette nouvelle vague d’artistes reggaes, qui mêlent sonorité vintage sur beat moderne.
Mais je reviens souvent à la base, Bob Marley, Dennis Brown, Peter Tosh ou encore Israel Vibrations.
Il y a du nouveau à ce qui paraît ? Tu as sorti un single ?
Effectivement j’ai sorti récemment un featuring avec l’artiste du pays « Gabstone», le titre s’appelle « I promise » et le clip vient tout juste de sortir !
J’ai aussi pas mal d’autres projets en cours, des nouveaux sons, clips et autres featuring à venir début d’année prochaine.
« Ne jamais abandonner et toujours croire en nos rêves. Force et courage dans les projets à tous les musiciens du pays. »
Fab dans le futur, ça se passera comment ? (projet artistique, départ à l’étranger, autres ?..)
J’ai eu la chance et l’opportunité de rentrer tout récemment dans le catalogue booking de « Come on tour» , ( grosse entreprise de bookings artistes) et pouvoir faire quelques dates de concerts l’année prochaine en Métropole .
Je suis trop content, Ça sera pour moi l’occasion de promotionner mes dernières réalisations et ainsi faire voyager ma musique hors du pays.