William
Découvrez l’histoire
inspirante de William, un skater dont l’amour pour le skateboard transcende les simples mouvements techniques. Plongez dans son univers où chaque instant sur sa planche est empreint d’émotion et de dévouement pour le skate. Street King’z Magazine a eu le privilège d’interviewer William au skatepark du Big up à Koutio, où il partage sa vision unique de ce sport
Un début mouvementé
William, âgé de 26 ans, a trouvé dans le skateboard bien plus qu’un simple passe-temps. Sa relation avec ce sport est profonde, marquée par les défis surmontés et la liberté retrouvée. C’est en 2016, lorsqu’il a acheté sa première planche avec l’argent de sa première paye, qu’a commencé son voyage dans le monde du skate.
« Ce geste, en apparence anodin, a été le point de départ d’une aventure extraordinaire qui a profondément marqué sa vie. »
Pendant deux ans, William a utilisé sa planche, jonglant entre les études et le travail. Mais après 2018, son focus s’est entièrement porté sur le skateboard.
C’est alors que Jason lui a suggéré de passer à un skate normal, une transition qui a ouvert un nouveau chapitre dans son histoire avec le skateboard.
« Chaque chute, chaque réussite, chaque instant passé sur sa planche était vécu avec une intensité émotionnelle inégalée. »
Son apprentissage n’a pas été sans obstacles, mais William est un passionné de défis. Il a travaillé sans relâche sur différents tricks, notamment celui que Bruce lui a enseigné, jusqu’à maîtriser des sauts plus impressionnants, comme les trois marches à « la place des cocotiers ». Le boneless reste l’un de ses tricks préférés, mais il est toujours en quête de nouveaux défis à relever.
Les après-midis d’entraînement de William peuvent durer des heures, démontrant sa détermination et sa persévérance. Qu’il soit seul ou en compagnie d’amis, il consacre chaque session à perfectionner sa technique et à repousser ses limites.
Mais pour William, le skateboard va au-delà de la performance individuelle. Il rêve de voir la culture skate davantage valorisée et accessibles à tous. Il imagine des espaces où les jeunes pourraient s’exprimer en toute sécurité, loin des conflits pour le pouvoir et l’argent.
Malgré les difficultés rencontrées dans sa vie personnelle, le skateboard a été pour William bien plus qu’un simple loisir. C’est devenu un refuge, une source de liberté et de résilience.
Son message aux lecteurs est qu’il pense qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui viennent dans le skatepark. Souvent, ce sont les mêmes personnes qui les voient, mais ce n’est pas vraiment un grand public. William croit que si, par exemple, une mairie ouvrait un skate parc d’intérieur ou un endroit avec des rampes et une grosse structure regroupant plusieurs spots, cela donnerait du travail à beaucoup de gens. Un lieu avec un snack, un mur d’expression, une place pour faire du DJing, et des petits bancs skatables pourrait mettre la culture en avant. Il est convaincu que cela motiverait les jeunes à sortir en sécurité.
Après une rupture douloureuse, c’est en regardant Naruto et en pratiquant le skateboard qu’il a trouvé la force de se relever, de surmonter la dépression et de retrouver la joie de vivre.
« Pour William, le skateboard va bien au-delà de la simple pratique sportive. C’est une communauté, une famille choisie qui partage la même passion et les mêmes valeurs. »
William incarne la passion, la résilience et la détermination. À travers sa pratique du skateboard, il défie les obstacles avec courage et inspire la jeunesse à poursuivre ses rêves, quelles que soient les difficultés rencontrées sur le chemin. A temps perdu et surtout le dimanche, le skateur part sur Bourail avec ses amis Lorenzo, Jason, Enzo et Bruce pour des sessions surf et lorqu’il pleut, c’est dans le parking de « La clé de sol » qu’ils entament des moments ride pour peaufiner leurs tricks. Son histoire est un rappel puissant de la capacité du sport à transformer des vies et à ouvrir des horizons insoupçonnés.
Maintenant, chaque caillou sur sa route est un rappel de la fragilité de la vie, mais aussi de la force intérieure qu’il a acquise grâce au skate. Chaque mouvement sur sa planche est un pas de plus vers la liberté, une affirmation de son propre pouvoir sur sa vie.