Davy Jones
Le DJ incontournable du sud-OUEST de la France
Depuis 2001, Davy UNG aka Davy Jones a commencé le bboying avec le groupe Electron Libre, un groupe qui devient par la suite From Down Town. Cela fait plus de 10 ans qu’il vie à Bordeaux, la ville qui représente pour lui la capitale du break français. A ce jour, Davy n’appartient à aucun crew, mais il se lie d’affinité avec les Last Squad et Immigrandz.
2016, les années de premier mixage. Parti de rien, il a tout appris tout seul. Du matériel, au logiciel en passant par les techniques de scratching et mixing. Aujourd’hui, il est devenu le DJ incontournable du sud-ouest avec ses derniers mixages de la finale France à l’Arkea Arena et la création « Le Grand Crew » avec un collectif de DJ-danseurs Bordelais.
Davy Jones
« On doit se donner une rigueur et être organisé. Il faut savoir s’autogérer car surtout en tant que DJ, on est seul face à soi et on ne peut compter sur personne pour devenir plus fort, acquérir de nouvelle compétence, et savoir se promouvoir. »
Easy as 1,2,3
DJ à pleins temps
Entre les battles, les DJ set en soirée et les workshops, on peut dire qu’il s’en sort pas mal !
Davy est aussi un grand collectionneur de vinyles singles 45 tours (les petits disques avec une chanson sur chaque face : Face A et B). Ce qu’il trouve intéressant dans cette quête, c’est que certains sont rares ou limite introuvable, mais avec le temps il arrive à se préparer un set d’une centaine de disques soul funk hip-hop qu’il peut mixer en une de soirée. Et l’effet old school est garantie !
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Des sons chill au son rap, Davy écoute vraiment de tout, ça part du Jean-Jacques Perrey au Lee Scott & Sly, mais ça peut être aussi du classique soul funk.
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Pour chaque évènement il repart de zéro. Il a plus de 6000 titres dans son set parce que le DJ ne se voit pas jouer tout le temps la même chose. C’est-ce qu’il trouve cool et enrichissant de faire découvrir ou redécouvrir ses tracks lors de Battle ou Jam.
Tout son set battle est organisé en amont, de la music d’entrée des danseurs à la musique d’interlude en passant par la musique de délibération des juges.
Le passionné dig presque tous les jours chez les disquaires ou sur le net, et s’essaie de jouer des sons qui sont sorties la semaine où lors des évènements qui ont eu lieu.
Allons plus loin, Street King’z magazine sait bien que pour les jours prochains, le breakin se développera très fortement médiatiquement notamment pour les inscriptions aux Jeux Olympiques, et c’est ce que notre DJ nous fait partager :
« La médiatisation et l’encadrement des danseurs sont clairement positifs pour notre discipline. En tant que DJ, être exposé sur ce genre d’évènement est clairement gratifiant. Quel break DJ n’aurait pas envie de mixer aux JO ? La seule chose que je trouve dommage, c’est que nous ne sommes plus libres de choisir les sons jouer pour ce type d’évènement. C’est à cause des copyrights qui couteraient très cher à l’organisation. »
Les yeux remplis de rêve, Davy souhaite se performer en DJ set et sur de grands festivals, en attendant le Cambodge reste de nouveau sa prochaine destination.
