Kuby sort son nouvel album
Le hip hop sunday
Album : « Peine ombre »
Kuby, artiste graffeur-tatoueur et rappeur a organisé le “Hip-hop Sunday” ce dimanche 19 mars dans un des endroits très prisé de la Baie des citrons. Ce passionné de Tech 9,Busta rythmes, Wutang, Rakim, Griselda et Shay s’est lancé dans le rap, car à l’époque il freestylait pas mal et un jour il rencontra un rappeur nommé Okrat qui le poussa à enregistrer. En quelques mois, il composa une 20ène de morceaux, il enregistra son 1er album et en quelques jours, il eut presque 800 téléchargements !
Grâce à son talent, il remplit des salles de concerts en France et depuis là, sa force lui est resté. Aujourd’hui, cela fait 12 ans que le rappeur a débuté, et sans son équilibre il n’en serait pas là.
“C’est le prolongement de mes organes, de mes poumons et de mon cœur qui me permettent de vivre dans ce monde de fous” nous confia-t-il.
Ne pas jouer “drôle”, rester vrai, ne pas faire le voyou si t’en aies pas un et ne pas mal influencer les petits frères avec les conneries qu’on peut leur mettre dans la tête, sont les valeurs que Kuby prônent.
Au programme
Promotion de l’album « Peine ombre »
Atelier slam
By l’artiste Simane
Atelier Djing
By DJ Fool
Live painting
By Kuby
Live Rap
By Chavi, Nasty, Louxstyle, T-Lion, Eljox, Vincent C (feat Veima) et le clip Lannister en intro
Kuby
“J’ai des tonnes de projets pour la suite : faire grossir mon shop, développer mon business tatoo, une trilogie sur l’album “Peine ombre” après à voir si ça sera en EP, en maxi ou album. Mais j’ai déjà le titre, des textes, des morceaux enregistrés,… beaucoup de projets en tête !
Le hip-hop sunday, pourquoi ? Comme beaucoup, nous sommes parents et c’est le jour des familles, aussi ce jour-là était plus adapté à mon organisation.”
Christele
« Je suis calédonienne et je suis en doctorat d’anthropologie, cela fait 2 ans que je travaille sur une thèse sur le thème du hip-hop en Nouvelle-Calédonie. Je commence à investiguer et mon but c’est de voir comment le mouvement des quartiers s’est inséré et développé dans les politiques de la ville. Je suis venus ici à cet événement car mon métier est de décrire autant que possible un groupe, c’est-à-dire de participer à ce que les acteurs du mouvement hip-hop font, d’observer, de les rencontrer, d’apprendre à les connaître dans le but d’avoir de vrais portrait et la plus étendue possible de leurs particularités. J’espère que ma thèse sera vue, en entendant je consulte des archives sur les histoires des quartiers pour voir comment ça s’est transformé avec la mairie, pour voir comment les politiques culturelles se sont mises en place et dans 3 ans il y aura peut-être un écrit à ce sujet, j’espère. Le 25 avril, je participerais à une conférence au Rex pour justement mettre en valeur ce travail.
Pour l’instant j’ai déjà quelques témoignages d’un ancien du mouvement qui a débuté lors des années 80 et qui vivait à la vallée du tir, quelques informations sur le damier à la place des cocotiers, et j’ai pu aussi interviewer Alexia Duchesne, chargée de la culture à la Province sud. »
Simane
« Je suis là, car j’ai été invité à la promotion de l’album de Kuby qui d’ailleurs je précise que j’ai rencontré pour la première fois chez moi à Quanono dans ma tribu lors d’une résidence. Kuby s’occupait de l’initiation du graff, Kito du parkours et moi du slam. Aujourd’hui, j’ai proposé un atelier slam hip-hop, d’ailleurs certains se sont essayés et ont pu partager leur texte au micro sur scène. »