GOTI
Un Bboy dans l’âme
Goti aka Skog, ça vous dit quelque chose ? Et si on vous dit « OPJ » ou breakdance, là oui, forcément, on voit de qui on parle.
Goti est tombé amoureux du break lorsqu’il vit pour la première fois le clip « Its like that » des Run DMC. D’un air interrogateur, il s’est demandé « Je me suis dit » Ils font quoi ? Ils se battent ? Ils dansent ? Ils tournent sur la tête ? C’est possible ça ? Ce sont des Caïds ! »
Pendant les vacances, dans les années 2000, il rencontra KJ, un grand frère (pilier de la danse en NC) qui lui avait initié aux sauts périlleux. Il accompagnait de temps à autres, son modèle accompagné de son groupe Christyle dans diverses kermesses sur Lifou. Ils présentaient des shows Hype/ Break/Sauts. C’étaient pour lui un petit peu les prémices de la scène !
Son père était contre la pratique des saltos car il trouvait cela beaucoup trop dangereux.
Goti se mit au break et a trouvé cette danse très complémentaire. Et il réalisa que grâce au refus de son père, il a pu découvrir une passion.
C’est seulement en 2002 que le danseur fît ses débuts sérieusement dans le breakdance avec le groupe Résurrection. Une grande aventure, qu’il n’est pas près d’oublier.
En 2009, il décida de mener sa route en solo et a même décidé d’arrêter de s’entraîner et de danser sérieusement pendant un moment pour des raisons de santé.
De retour sur le floor, il s’expérimente aux côtés des compagnies de danses locales et internationales.
Aujourd’hui, il essaie à son niveau de faire évoluer le break NC comme il le peut avec ceux et celles qui sont dans cette même énergie.
Ses autres expériences artistiques ont été celles de jouer quelques rôles d’acteurs dans des séries telles qu’ »OPJ » et « L’amour à l’épreuve ». De plus, il devient modèle photo et joue quelques scènes dans des publicités. Actuellement sur les rails, il se produit aussi lors d’un court -métrage qui verra le jour très prochainement.
Des challenges qui finalement deviennent bénéfique car il se découvre une passion qui n’est autre qu’un travail aussi. Mais, l’artiste prends vraiment les choses comme elles viennent lorsque des opportunités lui tendent les bras. En réalité, ses projets ne sont pas forcément définis.
« Ça serait intéressant de percer comme Omar Sy » nous confie-t-il ironiquement.
« Le breakdance, est à mes yeux une philosophie, un rapport entre toi et la vie. Et toutes les valeurs y sont réunies pour réussir sur tous le plans. »
A temps perdus, Goti rap aussi.
De base, il commença à écrire pour retranscrire ses pensées. Puis, il s’essaya seul à rapper car il découvrait en lui un moment libérateur.
Ybal Kahn, qu’il considère comme son grand frère, lui a permis sa toute 1ère expérience en étant son backer. Il ne le remercie jamais assez d’ailleurs.
Puis, vient le feeling avec Pablo déjà bien expérimentéqui lui fait connaître un peu plus le monde de l’écriture.Une autre aventure encore s’en suit avec lui, Artys,357, Sëla Kraken, Le Syndiika, La Chronik, L’Armée de l’Herbe… Goti fît quelques scènes, de belles rencontres et des freestyles record dans le studio « Kabane » au fin fond du quartier YC. Aujourd’hui, le rap est plus une passion pour lui.
Il écrit et rap de façon occasionnelle, parfois lorsqu’il a une mélodie ou un thème en tête. Et finalement, cela le pousse au défi de la mise en forme.
Le Breakdance, est sa base dans le hip-hop, et comme dit son ami Kenji : »Le break nous a sauvé ».
Reconnaissance, est le mot qui définie son univers qu’est la culture urbaine, grâce au respect et le partage que ses membres et lui même prônent dans la vie de tout les jours. Une aide qui tout particulièrement le pousse a être une meilleure personne.
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