Je m’appelle Clément « Clems », je suis né en métropole en 1990. J’ai toujours aimé danser, en particulier pendant les fêtes de mes parents, mais c’est à la fin des années 90 que j’apprendrai mes premiers pas de danse en regardant « S Club 7 »

Clem

Un professeur de danse hors pair

« Je m’appelle Clément « Clems », je suis né en métropole en 1990. J’ai toujours aimé danser, en particulier pendant les fêtes de mes parents, mais c’est à la fin des années 90 que j’apprendrai mes premiers pas de danse en regardant « S Club 7 », une sitcom pour adolescents. Grâce à mes parents, j’ai toujours été bercé dans un univers musical riche : Jazz, Funk, Rock, Ska, … Puis dans les années 2000, le rap est partout et les artistes se multiplient : Snoop Dog, 50 cent, Eminem, Dr.Dre, Jay.Z, … pour l’international, et même en France avec Sniper, Booba, Disiz ou encore NTM, les Saïan et bien sûr IAM. C’est donc d’abord au travers de ce que j’écoutais que je me suis rapproché du hip-hop.

À l’âge de 14 ans, je découvre la danse hip-hop. Initialement intéressé par le « break » ou la « capoeira », je me rends tous les mercredis dans une maison de quartier pour prendre des cours avec un ancien breaker. Suite à des problèmes de santé, ce dernier ne nous enseigne pas le break mais les contractions musculaires et les vagues, et je commence sans le savoir à pratiquer le « popping », dit à l’époque : le « smurf » . C’est au même moment que « Street Dancers : You Got Served » sort en DVD dans lequel est proposé un bonus de tutoriels de certaines chorégraphies du film. C’est donc à ce moment que je découvre, au-delà de la danse hip-hop, la richesse de sa culture et des différentes gestuelles qui la composent.

Par la suite, je rencontre Abou « Dazz » Charia avec qui je créais un groupe de danseurs avec lequel nous participerons et organiserons des événements pour promouvoir la danse hip-hop au sein de notre ville, Le Mans.

En 2011, j’intègre la « Juste Debout School » à Paris. Cette formation me permettra de redécouvrir les bases techniques et historiques des danses et de la culture hip-hop, ainsi que de comprendre la diversité et la richesse de cette culture.

Par la suite, je rencontre Abou « Dazz » Charia avec qui je créais un groupe de danseurs avec lequel nous participerons et organiserons des événements pour promouvoir la danse hip-hop au sein de notre ville, Le Mans.

En 2011, j’intègre la « Juste Debout School » à Paris. Cette formation me permettra de redécouvrir les bases techniques et historiques des danses et de la culture hip-hop, ainsi que de comprendre la diversité et la richesse de cette culture.

Elle me permettra également de rencontrer et de recevoir l’enseignement des grandes figures du mouvement hip-hop français et international (Bruce, Smiley, Kane, Tip-Top, Icee, Meech, Hakim, P-Lock, Laos, Rabah, Tijo, Kapela, Mr Smooth, Mr Wigells, Popin Pete, etc.).

Après cette formation, je redescends au Mans où je commence l’enseignement, participe à des événements et prépare des créations. Mais début 2015, un accident de la route me fera cesser la danse pendant cinq ans, au cours desquels j’enchainerai les soins intensifs, la rééducation en fauteuil, en béquilles, et une réorientation professionnelle.

Je suis arrivé en Nouvelle-Calédonie en 2019. Faute d’emploi, je me remets petit à petit à la danse et retrouve dans le hip-hop calédonien les valeurs de cette culture que l’on a pu oublier dans les grandes villes de métropole.

En 2020, j’apprends que mon père est gravement malade. Il décédera peu de temps après que j’ai pu rentrer un mois en France pour le voir. (2020, me voilà sans emploi, sans père et en repère la danse.) Fin 2020, avec la perte de mon père et l’absence d’activité professionnelle, la danse reste mon repère.

En 2021, je reprends petit à petit l’enseignement des danses hip-hop : certains mercredis au Rex, le soir en école de danse pour les ados et adultes, en école primaire et en centre de loisirs pour les enfants. Au travers de l’enseignement du hip-hop, je partage ainsi mes connaissances sur sa diversité et sur les autres formes d’art qui la compose. Aussi, je transmets ses valeurs par mes actes et surtout mes propos, en m’appuyant sur l’adage d’Afrika BamBaataa : « Peace, Love, Unity and Having Fun », qui pourrait se traduire selon moi par « Humilité, Respect, Solidarité et Plaisir ».

L’année 2021 m’offre également la possibilité de préparer et présenter une conférence TEDx sur la genèse et les grandes figures du hip-hop.

Puis en 2022, en plus de l’enseignement, de nouveaux projets de création et de partage émergent.

Suite à la mise en place d’une masterclass interdisciplinaire avec Adrien Vacca autour des liens existant entre le mime et la danse, nous avons créé un spectacle intitulé « Entre-Deux », présenté à la maison de quartier de Kaméré et qui sera présenté à la maison de quartier de Rivière-Salée en août.

Entre-temps, je m’investis comme chorégraphe pour une création intitulée « en[deuil]lés », présentée aux tremplins de la danse de cette année.

Par la suite, je coordonne et participe au projet de création pour l’ouverture du festival de cinéma de La Foa programmé en juillet et qui s’inspire de l’opéra « Les Indes galantes ». Dans cette création, nous sommes neuf danseurs issus de la danse hip-hop ou des cultures urbaines et nous dansons sur de la musique classique baroque.

Aussi, en partenariat avec Roy Moala a.k.a. All Miighty, je m’investis dans l’association « Héritage Danse Debout » qui a vu le jour en avril 2022 et dont le but est de redynamiser les danses urbaines au travers de l’organisation de battle de danse principalement all style.

Concernant les projets à venir, je prépare un ensemble de masterclass autour des danses de la culture hip-hop. Elles seront composées d’une partie technique gestuelle et d’une partie historico-théorique. Ce projet fait suite à la conférence que j’avais écrite pour le TEDx 2021.

Enfin, dans l’idée de trouver des temps de partage, d’expression et d’échange pour les acteurs du mouvement, je suis à la recherche de partenaires pour mettre en place régulièrement des soirées hip-hop « digne de ce nom ».

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