Portrait de la danseuse Soso

 

B-girl Soso

Soso s’est toujours intéressée au mouvement urbain, mais chez elle à Poindimié il n’y avait pas du tout cela

Tout a commencé pour elle en 2016 lorsque la jeune fille passait des vacances à Nouméa. Un jour, elle s’ai arrêté au « damier » de la Place des Cocotiers, elle aperçut une personne qui faisait du parkour. Ce dernier l’interpella. Le traceur lui avait demandé « Hey, mais on n’est pas amis sur Facebook par hasard ? « . Il s’agissait du leader du crew Yamak Pacifique, « Kito » (aka Christopher Hnautra). Dans la même journée, elle a fait un crochet au Rex et elle a commencé à faire des sauts ; ce qui surprend certaines personnes car à cette époque, il n’y avait pas vraiment de filles qui pratiquaient cette discipline.

Par la suite, elle rencontre la Team YP, qu’elle rejoint, et participera à plusieurs représentations. Puis durant cette période, elle découvre plusieurs styles de danse dont le breakdance au Rex. Soso a été immédiatement attirée par cela et surpasse ses techniques en fréquentant les bancs de l’école du Rex et du damier. Le freeruning et le breakdance deviennent pour elle ses passions.

Portrait de Soso

En 2020, elle intègre ArtLife (un groupe de breakdance composé uniquement de filles venant de groupes différents) et avec qui elle participe à la 1ère édition du Drehu Hip Hop Tour . Aujourd’hui, elle adore le fait de toujours apprendre, de ne jamais être lassée. Elle aime ce lien et cette belle mentalité qu’elle retrouve dans le mouvement.

Ce qu’elle apprend par-dessus tout, c’est d’avoir plus confiance en elle, d’être moins timide (même si elle n’ose toujours pas participer aux battles) et d’être plus sociable. Elle apprend les valeurs du respect et du partage. De plus, les personnes qu’elle a rencontré sont devenus sa deuxième famille. Elle a des rêves parmi tant d’autres, c’est de passer des brevets sportifs afin qu’elle puisse vivre du sport pour ainsi transmettre ses passions.

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