Photo du tatoueur et graffeur Kuby

SUR LES TRACES DE KUBY

L’ARTISTE GRAFFEUR TATOUEUR RAPPEUR

Né à Aubagne en France, c’est en 1997, à tout juste 14 ans qu’il découvre le Graffiti. D’abord en solitaire, puis au sein de différents crew (PMSC,CAG,…), c’est aux contacts des plus grands (Came, Abel, Reno, Tower TKO, Eral RAM,…) qu’il apprend les valeurs et techniques de cet Art. Tantôt artiste graffeur, tantôt rappeur, Kuby est un touche-à-tout, qui aime explorer de nouvelles disciplines et évoluer dans ce monde des cultures urbaines.

« Depuis tout petit je suis passionné de dessin, il ne m’a pas fallu longtemps avant de devenir accro à de nouveaux outils tels que la bombe ou encore le pinceau.
Fin des années 90, les murs de mon quartier fleurissent de cet art qu’on appelle « graffiti », c’est de là qu’est venu cette passion.
Adolescent, je tombe sur des magazines de tatouage, cet art me fascine, et je commence à reproduire certains modèles sur les murs. Me mettant des barrières, seul, je me sens évidemment incapable de pratiquer cet art sublime qu’est le tatouage.

En secret je suis admiratif du parcours de mes grands frères des TKO Reno et Fantom qui commencent leur apprentissage en tatoo. Je gratte quelques infos en me faisant tatouer, mais sans trop de succès. Je cherche aussi à apprendre auprès des professionnels mais j’essuie des dizaines de refus.
Et comme pour beaucoup, j’achète ma première machine et je tatoue famille et amis.

2013, arrivé en Nouvelle Calédonie, avec mes dessins et mes photos sous le bras, je continue à chercher quelqu’un qui voudrait m’apprendre à tatouer, mais comme en France, tous me refusent et parfois même me rient au nez.
Quatre ans durant, avec ma patente, je graff nuit et jour, week end compris sans oublier mon objectif : devenir tatoueur professionnel.

Et c’est grâce aux évènements médiatisés que j’organise, qu’un professionnel du tatouage revient sur sa décision et me prend en apprentissage.

« Tu n’es pas fait pour ça » , « Tu ne seras jamais tatoueur «  c’est sur ces paroles que je suis mis à la porte.
Un an et deux mois après J’ouvrai mon shop non sans fierté.
Ainsi, c’est avec l’aide de l’organisation Initiative NC, ma banque, un fidèle ami nommé Elie et une poignée de personnes qui croyait en moi que j’ai pu atteindre mon objectif jamais perdu de vue.

« Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais » à dit un réalisateur en recevant une récompense. Et c’est exactement ce que j’ai fait. »

Sur les RS

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